Alors que les tensions commerciales entre l’Europe et les États-Unis reprennent de l’intensité sous l’impulsion de Donald Trump, le Parti Radical 21 hausse le ton. Dans un communiqué publié aujourd’hui, la formation politique appelle à une réponse ferme et coordonnée de l’Union européenne pour protéger les producteurs français, durement touchés par les hausses de droits de douane imposées par Washington.
« Donald Trump a déclenché une véritable guerre commerciale avec des mesures protectionnistes sans précédent », dénonce le Parti Radical 21. Une situation qualifiée de « coup de massue » par le président de la FNSEA et qui inquiète particulièrement les milieux agricoles. Le sénateur de la Corrèze Daniel Chasseing, chargé des questions agricoles au sein du parti, rappelle que « les producteurs laitiers français exportent 350 millions d’euros de produits vers les États-Unis, et les viticulteurs plus de 2 milliards en 2024 ».
Face à cette attaque frontale, le parti salue les premières réactions de l’Union européenne, sous l’impulsion de la France et de l’Allemagne, mais estime qu’il faut aller plus loin. « L’Europe dispose depuis 2023 d’un outil juridique puissant : l’instrument anti-coercition, adopté par le Parlement européen », souligne le communiqué. Cet outil permet à l’UE de riposter face aux restrictions commerciales imposées par des puissances étrangères en bloquant notamment l’accès de leurs entreprises aux marchés publics européens ou en taxant certains investissements.
Le Parti Radical 21 insiste également sur les déséquilibres structurels dans les échanges transatlantiques. « Contrairement aux accusations de spoliation de Donald Trump, les États-Unis affichent un excédent commercial de 109 milliards de dollars dans les services – notamment numériques et médiatiques – vis-à-vis de l’Europe », précise Maxime Moulazadeh, Secrétaire général du mouvement.
Enfin, le président du parti Radical 21, Jean-Philippe Morel, appelle à une mobilisation sans faille : « L’Europe, la France, ne doivent pas plier face aux diktats de Donald Trump. Nos exploitants agricoles, déjà fragilisés par un contexte international difficile, méritent une Europe qui les défende avec courage. Le marché européen, fort de ses centaines de millions de consommateurs, a les moyens de se faire respecter. »
Un appel clair à l’action et à l’unité européenne dans un contexte international de plus en plus tendu.
Communiqué de presse du 17 avril 2025 :
Défendre nos producteurs face aux États-Unis de Donald Trump : pour une riposte forte et efficace !
En déclarant, notamment par des droits de douanes jamais vus, la guerre commerciale au monde, Donald Trump a porté un coup d’une extrême gravité à nos acteurs économiques, et bien évidemment aux agriculteurs. Comme l’a déclaré le Président de la FNSEA, c’est là un « coup de massue » auquel il nous faut répondre avec fermeté même si le Président américain a fait un volte-face provisoire pour 3 mois.
« Parmi beaucoup de produits touchés par ces mesures violentes » a tenu à rappeler Daniel CHASSEING, Sénateur de la Corrèze, en charge de l’agriculture au Parti radical, « il y a nos producteurs qui exportent 350 millions d’euros de produits laitiers sur le marché outre-Atlantique, nos viticulteurs qui ont exporté pour plus de 2 milliards d’euros aux États-Unis en 2024 ».
L’Union européenne sous l’impulsion de la France et de l’Allemagne a déjà réagi, ce qui est positif, mais il convient d’aller plus loin dans les dispositions de rétorsion. A cette fin, elle a depuis 2023 un nouvel instrument d’action « anti coercition » adopté par le Parlement européen, véritable outil dissuasif. Il vise à répondre au chantage et aux restrictions commerciales imposées pour favoriser des productions nationales à l’Europe.
« Or, contrairement à ce qu’affirme M. Trump en dénonçant une Europe qui spolierait les États-Unis, ceux-ci possèdent un énorme excédent commercial (109 milliards de dollars) en services divers envers l’Europe, dans le domaine du numérique, des plateformes médiatiques et télévisuelles : 25% de leur chiffre d’affaires réalisés en Europe ! » précise Maxime MOULAZADEH, Secrétaire général du Parti Radical 21.
L’Union européenne peut donc utiliser cet outil anti coercition pour bloquer l’accès aux marchés publics pour les entreprises américaines, pour taxer les placements européens aux États-Unis et dans l’énorme dette américaine. « L’Europe, la France, ne doivent pas subir les diktats de Donal Trump, faiblir sous les coups portés notamment à nos exploitants agricoles déjà fragilisés par une lourde situation internationale. Le marché européen est fort de ses richesses, du nombre de ses centaines de millions de consommateurs » déclare Jean-Philippe MOREL, Présidente du Parti Radical 21.
Maxime MOULAZADEH
Secrétaire Général du Parti Radical 21