Le vote de la loi contre le narcotrafic constitue une avancée majeure dans la lutte contre les réseaux criminels. Mais pour être pleinement efficace, cet engagement doit être décliné avec force et détermination à l’échelle locale, notamment à Dijon, plaide Henri-Bénigne de Vregille.
Le Sénat et l’Assemblée nationale ont adopté, presque à l’unanimité, une nouvelle loi contre le narcotrafic. Une étape importante, saluée par Henri-Bénigne de Vregille, conseiller municipal de Dijon et président des Projets de la Lib’. « C’est une bonne nouvelle« , affirme-t-il, tout en dénonçant « la politique du pire de la gauche LFI » qui s’est opposée au texte.
Parmi les outils prévus par cette loi : un parquet spécialisé pour lutter contre la criminalité organisée, la création d’un statut du repenti, la mise en place de dossiers coffre pour protéger les acteurs de la lutte, ou encore un statut pour les civils infiltrés. Des mesures que M. de Vregille juge « très utiles » pour s’attaquer aux réseaux mafieux.
Mais au-delà de l’arsenal national, l’élu insiste sur la nécessité d’une mise en œuvre concrète et énergique au niveau local : « Il faut décliner ces actions avec beaucoup plus de volontarisme que ce qui est fait actuellement à Dijon. »
Commerces, consommation et protection des agents : trois axes prioritaires
Le conseiller municipal cible d’abord les commerces servant au blanchiment d’argent issu de la drogue. La nouvelle loi facilite leur surveillance et leur fermeture, mais « encore faut-il que les autorités locales s’en saisissent pleinement« , prévient-il.
Deuxième priorité : la lutte contre la consommation de stupéfiants. Pour Henri-Bénigne de Vregille, les communes ont un rôle crucial à jouer : « C’est une question de santé publique, mais aussi de responsabilité sociale. Lutter contre le narcotrafic sans s’attaquer à la consommation, c’est comme prendre un médicament tout en continuant à s’empoisonner. »
Enfin, l’élu appelle à renforcer la protection des agents publics et parapublics, souvent exposés à des formes insidieuses de corruption. Il évoque notamment les menaces et intimidations dénoncées par les gardiens de prison et les magistrats : « C’est la face émergée de l’iceberg. Il faut un volet local de protection et de soutien. »
« Développer nos anticorps à tous les niveaux »
Pour conclure, Henri-Bénigne de Vregille appelle à une mobilisation collective : « Notre société doit continuer à développer ses anticorps à tous les niveaux. À Dijon aussi, faisons ce travail en profondeur. »