Les 24 et 25 mai prochains, Chenôve vivra un moment fort de son histoire urbaine : l’inauguration officielle de son tout nouveau parc urbain. Un espace de deux hectares, là où se dressait jadis un centre commercial, aujourd’hui transformé en un véritable écrin de verdure. À l’origine de ce projet ambitieux : Thierry Falconnet, maire de Chenôve, qui en a fait une priorité de mandat et une illustration concrète de sa vision pour la ville.
« Ce projet est, pour moi, le plus emblématique de ce mandat », confiait-il dès le mois de février. Et pour cause : il incarne à la fois la transition écologique, la reconquête de l’espace urbain par les habitants et une politique volontariste tournée vers le bien-vivre.
Un pari audacieux, une volonté affirmée
Lorsque Thierry Falconnet est élu maire en 2015, un projet existe déjà : celui d’un vaste parking à la place de l’ancien centre commercial. « Il y avait une grande esplanade prévue pour du stationnement, avec quelques arbres, mais sans réelle ambition urbaine ou écologique », déclarait-il. Très vite, le nouvel édile prend une autre direction : pas question d’ajouter du béton ou de nouveaux commerces. Il imagine à la place un îlot de fraîcheur, un lieu de respiration pour les habitants.
Son objectif est clair : redonner à la nature sa place en cœur de ville, et reconnecter cet espace avec l’identité paysagère du plateau de Chenôve. Pour concrétiser cette vision, la municipalité s’entoure de partenaires solides, dont la SPLAAD (Société Publique Locale d’Aménagement), et lance un dialogue de compétitivité. C’est ainsi que Thierry Falconnet rencontre Pascal Jacotot, architecte urbaniste et paysagiste, qui saura parfaitement saisir les enjeux du site.
Un chantier complexe et exemplaire
Le défi était de taille. Une moitié du site repose sur une dalle sous laquelle se trouvent des parkings — notamment pour les résidents de la Tour des Vignes Blanches. Fallait-il les supprimer ? La réponse de la municipalité fut pragmatique : les besoins en stationnement sont réels, ils seront donc conservés… mais entièrement rénovés et protégés contre les infiltrations, un problème récurrent hérité de rénovations incomplètes en 2005.
Créer un parc sur une dalle implique également des contraintes techniques de portance, prises en compte dans l’aménagement. L’autre moitié du site, elle, a été rendue à la pleine terre, permettant la plantation de 400 arbres, ainsi que 25 000 plantes représentant plus de 840 espèces végétales. Une véritable oasis de biodiversité.
Un système de récupération et de gestion des eaux pluviales a également été intégré : l’eau est désormais collectée et circule via des noues qui irriguent naturellement le parc. Une réponse écologique à la fois simple et ingénieuse.
Une ville tournée vers l’avenir
Ce parc s’inscrit pleinement dans une politique municipale cohérente : désimperméabilisation des cours d’école, développement d’îlots de fraîcheur, réduction de la place de la voiture, apaisement de la circulation… autant d’initiatives portées par la majorité autour de Thierry Falconnet, qui entend faire de Chenôve une ville résiliente, accueillante et durable.
Le nouveau parc offre une riche diversité d’ambiances : jardin des cultures, prairies, zones humides, sous-bois, grande aire de jeux pour les enfants, esplanade conviviale… Une mosaïque paysagère pensée pour tous les usages et tous les âges.
Un week-end d’inauguration festif
Pour célébrer cette transformation, un grand week-end d’animations est prévu les 24 et 25 mai : spectacles, ateliers, jeux et découvertes viendront rythmer ces deux journées festives. L’occasion pour les habitants de s’approprier pleinement ce nouveau lieu de vie, conçu par et pour eux.
Avec ce parc, Chenôve tourne une page. Et c’est bien grâce à la détermination de Thierry Falconnet et de son équipe que cette vision s’est concrétisée. En rendant la nature à la ville, en misant sur la qualité de vie plutôt que sur le béton, le maire affirme une fois de plus son engagement pour une ville plus verte, plus humaine et tournée vers l’avenir.















