Ce vendredi 8 août 2025, à 13h30, Bilel Latreche, 38 ans, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Dijon. Le sportif, au palmarès impressionnant – onze titres et ceintures à son actif – devait répondre de faits présumés de violences conjugales remontant au 17 février 2025, vers 16 heures. Ce jour-là, il avait été interpellé par la brigade anticriminalité puis placé en garde à vue avant d’être libéré sous contrôle judiciaire.
Dans une interview accordée le 28 mai dernier au média La Voix du Jura, Latreche affirmait : « Comme je l’ai dit, le combat le plus important pour moi se déroulera devant le tribunal. » Ce combat judiciaire, il vient de le perdre : le tribunal correctionnel de Dijon l’a reconnu coupable de faits de violences conjugales à l’encontre de sa femme.
À l’issue des débats, la peine principale prononcée a été de six mois de prison intégralement assortis d’un sursis simple.
Deux sanctions complémentaires s’ajoutent :
- l’interdiction, le cas échéant, de percevoir une pension de réversion ;
- l’inéligibilité pour une durée de deux ans.
Sur le plan civil, il devra verser 800 euros en réparation des préjudices subis par la victime et 600 euros au titre de l’article 475-1 du Code de procédure pénale.
Au cours de l’audience, plusieurs éléments inattendus ont émergé. Selon des déclarations entendues au tribunal, le boxeur dijonnais évoluerait, ou aurait évolué, dans les hautes sphères de la franc-maçonnerie. Ce lundi 11 août 2025, Dijon Actualités publiera un nouvel article revenant en détail sur les échanges et les révélations de cette audience.
Bilel Latreche, qui conteste sa culpabilité, a déjà annoncé son intention de faire appel. Depuis hier soir, il s’exprime activement sur les réseaux sociaux à propos de cette condamnation. Ces déclarations n’enlèvent rien au fait que le boxeur dijonnais a perdu son combat judiciaire : il a été reconnu coupable de violences conjugales sur sa femme. Un combat perdu par KO, dont il aura sans doute du mal à se relever.