À peine élu président du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, Jérôme Durain a procédé à l’un de ses premiers gestes politiques forts : la mise en place de la commission permanente et la désignation des vice-présidents. L’exécutif reste composé de quinze membres, mais la redistribution des responsabilités marque une véritable recomposition.
Des vice-présidences stratégiques redistribuées
La hiérarchie au sein de l’exécutif a été largement revue. La première vice-présidence revient désormais à Éric Houlley, élu de Haute-Saône, qui succède à Michel Neugnot. Ce dernier conserve une place autour de la table, mais recule à la 7ᵉ vice-présidence.
Même scénario pour la deuxième vice-présidence : Nabia Hakkar-Boyer y fait son entrée, en remplacement de Laëtitia Martinez, désormais rétrogradée à la 14ᵉ place.
Le 3ᵉ poste change également de titulaire : Patrick Molinoz y succède à Nicolas Soret, qui passe à la 5ᵉ vice-présidence. Quant à l’écologiste Stéphanie Modde, elle réalise une percée remarquée en grimpant de six rangs pour devenir 4ᵉ vice-présidente.
Des sortants et de nouvelles confirmations
Parmi les sortants, figure Patrick Ayache, qui avait déjà annoncé qu’il ne briguerait pas de nouveau mandat en 2028. Il quitte ainsi ses fonctions de vice-président.
D’autres élus conservent ou accèdent à des responsabilités : Nathalie Chiappa-Kiger (6ᵉ), Sarah Liron (8ᵉ), Cédric Morel (9ᵉ), Marie-Guite Tenenbaum (10ᵉ), André Bourgeois (11ᵉ), Sarah Persil (12ᵉ), Mohamed Boujlilat (13ᵉ) et Christophe Veau (15ᵉ).
Une équipe tournée vers 2028
Au-delà des ajustements techniques, ces choix dessinent une stratégie politique. En redistribuant les cartes, Jérôme Durain installe un exécutif resserré autour de figures montantes et prépare déjà l’horizon électoral de 2028.