En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation."
Accept
Dijon ActualitésDijon ActualitésDijon Actualités
  • ‎Accueil
  • Élections municipales 2026
  • Dijon et son agglomération
  • L’actualité dans votre commune
    • Ahuy
    • Bressey-sur-Tille
    • Bretenière
    • Chenôve
    • Chevigny-Saint-Sauveur
    • Corcelles-les-Monts
    • Daix
    • Dijon
    • Fénay
    • Flavignerot
    • Fontaine-lès-Dijon
    • Hauteville-lès-Dijon
    • Longvic
    • Magny-sur-Tille
    • Marsannay-la-Côte
    • Neuilly-Crimolois
    • Ouges
    • Perrigny-lès-Dijon
    • Plombières-les-Dijon
    • Quetigny
    • Saint-Apollinaire
    • Sennecey-lès-Dijon
    • Talant
  • Météo
Reading: Violences conjugales : Mina Essardaoui, l’ex-femme de Bilel Latreche, brise le silence
Partager
Notification Lire la suite
Font ResizerAa
Dijon ActualitésDijon Actualités
Font ResizerAa
  • Accueil
  • Élections municipales 2026
  • Météo
  • Accueil
  • Élections municipales 2026
  • L’actualité dans votre commune
    • Ahuy
    • Bressey-sur-Tille
    • Bretenière
    • Chenôve
    • Chevigny-Saint-Sauveur
    • Corcelles-les-Monts
    • Daix
    • Dijon
    • Dijon et son agglomération
    • Fénay
    • Flavignerot
    • Fontaine-lès-Dijon
    • Hauteville-lès-Dijon
    • Longvic
    • Magny-sur-Tille
    • Marsannay-la-Côte
    • Neuilly-Crimolois
    • Ouges
    • Perrigny-lès-Dijon
    • Plombières-les-Dijon
    • Quetigny
    • Saint-Apollinaire
    • Sennecey-lès-Dijon
    • Talant
  • Météo
Follow US
© 2023 (CPDA) Dijon-Actualites.fr
DijonDijon et son agglomération

Violences conjugales : Mina Essardaoui, l’ex-femme de Bilel Latreche, brise le silence

Dernière mise à jour : 15 septembre 2025 20h10
il y a 1 heure
Partager
Partager

Le vendredi 8 août 2025, à 13 h 30, le célèbre boxeur dijonnais Bilel Latreche, 38 ans, s’est retrouvé devant le tribunal correctionnel de Dijon. Loin des rings où il a décroché onze titres et ceintures, il devait cette fois répondre de faits présumés de violences conjugales remontant au 17 février 2025. Interpellé par la brigade anticriminalité puis placé en garde à vue, il avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès.

Ce jour-là, c’est un homme en costume sombre, accompagné de son avocat Jean-Philippe Morel – également adjoint au maire de Dijon – qui est apparu à la barre. Après de longues heures d’audience, le tribunal l’avez reconnu coupable de violences conjugales et l’avez condamné à six mois de prison avec sursis, assortis de sanctions complémentaires.

Aux côtés de Mina Essardaoui, Maître Chloé Bonnat a assuré la défense de ses droits, épaulée par Maître Ladice De Magneval et l’association France Victimes 21. Mina Essardaoui, la victime, a accepté de sortir du silence et de revenir pour nous sur ce procès à forte résonance médiatique et sur les enjeux qu’il soulève.


Comment avez-vous abordé ce procès face à un adversaire aussi médiatisé ?

Mina Essardaoui : Pour moi, il ne s’agissait pas d’affronter un champion. Le champion, c’est l’image que les gens voient. Moi, j’ai connu Bilel dans la sphère privée, et cette réalité n’avait rien à voir avec ce qu’il montre sur les réseaux sociaux. C’est violent de vivre ce décalage : le monde le voit comme un sportif, un homme respectable, alors que moi, derrière les portes closes, je vivais l’humiliation et l’emprise. Ce procès, c’était ma seule chance de faire entendre cette vérité.

Qu’est-ce qui vous a le plus marquée dans la stratégie de la défense ?

Mina Essardaoui : L’agressivité. Sa volonté de me faire passer pour celle qui exagère, voire pour la coupable. Son avocat et lui ont parlé “d’emballement médiatique”, comme si ma souffrance n’était qu’un effet de mode. Moi, je n’ai jamais rien publié, je n’ai jamais nourri cette médiatisation. Ce sont lui et ses proches qui l’entretiennent.

Je n’ai jamais cherché la lumière : j’ai seulement cherché la justice. Tout était bon, de leur côté, pour essayer de faire oublier que j’étais la victime, et que c’est bien moi qui ai eu 21 jours d’ITT.

À la barre, avez-vous ressenti comme une nouvelle agression ? Les débats étaient particulièrement violents… Une immense violence. C’était comme une nouvelle agression. J’étais là pour dire ce que j’avais subi, et en face, on essayait d’inverser les rôles. Jean-Philippe Morel, son avocat, a été très agressif et d’une mauvaise foi constante. Il m’a coupée, attaquée, comme si j’étais celle qui devait me justifier.

Ils ont même osé parler de légitime défense. Quelle légitime défense ? Moi, je suis une femme d’1,65 m pour 54 kg. En face de moi, il y avait un homme d’1,85 m pour 85 kg, boxeur professionnel, classé 13ᵉ mondial. Et surtout, Bilel avait tout le loisir de quitter la maison. Il ne l’a pas fait. Jean-Philippe Morel et Bilel sont même allés jusqu’à contester le rapport du médecin légiste, experte auprès de la cour d’appel. C’est dire jusqu’où ils étaient prêts à aller pour effacer ma douleur et la transformer en mensonge. Insupportable : après avoir subi, il fallait encore prouver que j’étais bien une victime.

Comment avez-vous vécu cette exposition médiatique ?

Mina Essardaoui : Comme une double peine. C’était violent, un déballage imposé. D’un côté, il fallait que je raconte des détails intimes et humiliants en séance publique au tribunal. De l’autre, je voyais ma vie privée et même mon travail salis publiquement. Une de ses amies, Sabah Arifa, a écrit que mes crèches seraient une “boutique à pédophiles”.

Bilel a liké, encouragé et commenté ce message. J’ai déposé plainte pour ces propos diffamatoires. Ces publications étaient orientées et mensongères.

Paradoxalement, sur les réseaux Bilel me dénigrait, alors qu’en privé, par personnes interposées — puisqu’il était sous contrôle judiciaire et avait interdiction de rentrer en contact avec moi — il cherchait à me valoriser et à revenir vers moi. Ce double discours est dévastateur.

Quel rôle a joué France Victimes 21 ?

Mina Essardaoui : Je n’aurais jamais pu tenir sans eux. Ce n’est pas seulement administratif : c’est un vrai soutien humain, psychologique. Une personne était à mes côtés du début à la fin de l’audience. Quand on est seule face à une machine judiciaire et à un adversaire qui nie tout, cette présence, c’est comme une main qu’on serre pour ne pas s’effondrer.

Comment avez-vous trouvé la force de parler ?

Mina Essardaoui : En pensant à mes filles. J’ai trois filles. Et je me suis dit : quelle image vais-je leur laisser ? Si je me tais, elles grandiront avec l’idée qu’il faut se taire quand on subit. Je veux l’inverse : je veux qu’elles sachent qu’à la moindre violence, même minime, il faut parler. C’est ce qui m’a donné la force. Raconter, c’était reprendre le contrôle sur ma vie. Et c’était aussi montrer à mes filles que leur maman se bat pour elles.

Qu’est-ce qui est le plus difficile pour une victime lorsqu’elle se retrouve face à son agresseur ?

Mina Essardaoui : Revoir son agresseur. L’entendre nier, minimiser, me faire passer pour celle qui ment. C’est revivre la violence une deuxième fois. Et dans mon cas, ce n’était pas seulement au tribunal : la violence a continué dehors. Harcèlement sur les réseaux, diffamation, menaces de mort, appels anonymes,

dégradations de mes véhicules, ma voiture volée… J’ai même découvert que des AirTags avaient été installés à mon insu dans mes deux voitures. Avec tout ce que cela engendre : la peur constante, l’impression d’être traquée, suivie, jamais en sécurité.

Des plaintes ont été déposées et des enquêtes sont en cours. Je ne dis pas que c’est Bilel Latreche qui en est l’auteur, mais toute cette histoire a engendré ces attaques, ces intimidations et ces menaces. On sort du tribunal avec un jugement, mais pas avec la paix.

Le tribunal a prononcé une peine avec sursis. Est-ce suffisant ?

Mina Essardaoui : À mon sens, non. Le sursis reconnaît la culpabilité, mais il ne protège pas. Dans mon cas, la violence continue autrement. Les mots, les réseaux, les intimidations remplacent les coups. Une sanction ferme aurait été un vrai signal. Là, je reste exposée.

Que faudrait-il améliorer dans la protection des victimes ?

Mina Essardaoui : La protection doit durer après le jugement. Une condamnation n’arrête pas un harcèlement. Et il y a des absurdités : pour la diffamation, vous n’avez que trois mois pour porter plainte. Trois mois, alors que vous êtes encore en état de choc, que vous tentez seulement de reprendre votre souffle. C’est une injustice dans l’injustice.

Parce que quand Bilel publie un mensonge sur moi, sur ma famille ou sur mes entreprises, le mal est déjà fait. La rumeur s’installe, elle marque les esprits, et il est trop tard pour réparer. Le temps que je puisse porter plainte et que la justice se saisisse de l’affaire, des centaines de gens ont déjà lu, cru, partagé. La petite graine du mensonge est plantée dans les esprits.

La notoriété de Bilel Latreche a-t-elle pesé ?

Mina Essardaoui : Oui, sa notoriété a pesé, parce que Bilel l’a utilisée. Son image de champion, ses soutiens politiques, son appartenance à la franc-maçonnerie depuis plus de dix ans… tout cela donne l’impression qu’il est protégé. Le tribunal a cru en ma parole puisqu’en première instance, Bilel a été jugé coupable et condamné.

Et les réseaux sociaux dans tout ça ?

Mina Essardaoui : Bilel a utilisé sa notoriété et les réseaux sociaux comme un deuxième tribunal, une véritable arme à sens unique pour me nuire. Sur ces plateformes, je suis jugée sans pouvoir me défendre. Il met mon nom, il parle de mes enfants, de mes entreprises, il me provoque. Moi, je n’ai jamais rien publié. Plusieurs journalistes m’ont contactée à de nombreuses reprises, mais je n’ai jamais pris la parole.

Mes avocates, Maître Chloé Bonnat et Maître Ladice De Magneval, m’ont toujours conseillé de garder le silence, et je les ai écoutées. La seule fois où ma voix a été entendue, c’était au tribunal, le jour du procès. Je tiens aussi à préciser qu’il n’y a aucun jugement en cours contre moi.

Pourtant, il va jusqu’à écrire que si un jour il était assassiné, je serais responsable. Ce sont des accusations aussi graves que mensongères, faites pour salir mon image et semer le doute. Moi, je vis de mon travail, de mes entreprises que je fais grandir depuis quinze ans.

Ce n’est pas qu’un métier : c’est une passion dans laquelle j’ai mis mon cœur, mon énergie et toute mon honnêteté. Ma réputation ne s’est pas fabriquée sur les réseaux, mais sur le terrain, grâce à la confiance des familles et à la qualité de mon engagement. Elle ne dépend pas d’un “like” ou d’un commentaire : elle est solide, réelle, et elle parle d’elle-même.

Que répondez-vous à la défense qui parle “d’emballement médiatique” ?

Mina Essardaoui : C’est presque cruel. L’emballement, ce n’est pas moi. Moi, je n’ai jamais rien publié, ni une photo, ni un mot, ni une attaque contre lui. Je l’ai subi, cet emballement médiatique. Et c’est Bilel qui l’a alimenté, avec ses publications et celles de ses soutiens. La seule fois où ma voix a été entendue, c’était à travers mes avocates, Maître Chloé Bonnat et Maître Ladice De Magneval, dans le cadre du procès. Alors dire que je cherche la médiatisation, c’est une nouvelle manière de me salir.

Il a fait appel. Comment vous préparez-vous ?

Mina Essardaoui : Avec douleur, mais avec détermination. Ce sera encore une épreuve, encore des heures à revivre l’indicible. Mais je n’ai pas le choix : je dois aller jusqu’au bout. J’ai besoin que justice soit faite pour pouvoir avancer et me reconstruire.

Quel message voulez-vous laisser ?

Mina Essardaoui : Le message que je veux laisser, c’est qu’il y a deux visages de Bilel Latreche : celui que tout le monde voit sur les réseaux sociaux, construit, réfléchi, médiatique ; et celui de la sphère privée, la vraie personne, celle avec qui j’ai vécu au quotidien et dont j’ai subi les côtés sombres, inconnus du grand public.

Ne vous laissez pas berner par une image médiatique : elle ne dit rien de la réalité derrière les portes closes. La violence ne s’arrête pas aux coups. Elle continue dans les humiliations, les menaces, les diffamations, les provocations. Elle détruit en silence.

Mon unique souhait était de tourner la page, de quitter Bilel et de retrouver ma tranquillité chez moi. Jamais je n’aurais imaginé que cette décision de le quitter puisse prendre une telle ampleur et m’entraîner dans une spirale aussi violente.

Bilel Latreche est allé jusqu’à jeter en pâture, à de nombreuses reprises, mon nom, mon statut, mes sociétés et mes enfants, dans la presse et sur les réseaux sociaux. Bilel a franchi toutes les limites. Lui a pris du sursis. Moi, j’ai pris du ferme.

Parce qu’il me faudra beaucoup de temps, peut-être toute une vie, pour me remettre de tout ça : pour refaire confiance, pour reconstruire ma vie et me reconstruire moi-même. Et à toutes les victimes de violences conjugales, je veux dire : ne vous taisez pas. Même si votre voix tremble, même si on vous fait douter, votre parole est précieuse.

Parler, c’est déjà survivre. « Il n’y a pas de plus grande agonie que de porter une histoire jamais racontée à l’intérieur de soi. » — Maya Angelou C’est pour cela qu’aujourd’hui, j’ai décidé de prendre la parole.

 


Le tribunal correctionnel de Dijon a reconnu Bilel Latreche coupable de faits de violences conjugales à l’encontre de sa femme. À l’issue des débats, la peine principale prononcée a été de six mois de prison intégralement assortis d’un sursis simple.

Deux sanctions complémentaires se sont ajoutées :

  • l’interdiction, le cas échéant, de percevoir une pension de réversion ;
  • l’inéligibilité pour une durée de deux ans.

Sur le plan civil, il a été condamné à verser 800 euros en réparation des préjudices subis par la victime et 600 euros au titre de l’article 475-1 du Code de procédure pénale. Il est à noter que Bilel Latreche a fait appel de la décision du tribunal correctionnel, à la suite de l’audience qui s’est tenue vendredi 8 août 2025, à 13 h 30.

Partager cet article
Sur Facebook Email Copier le lien
Article précédent Eau : la préfecture met fin aux restrictions, mais appelle à la vigilance
Article suivant Élections municipales 2026 : inscrivez-vous avant le 6 février pour pouvoir voter

Nos autres articles

Élections municipales 2026 : inscrivez-vous avant le 6 février pour pouvoir voter
Dijon et son agglomération Élections municipales 2026
Eau : la préfecture met fin aux restrictions, mais appelle à la vigilance
Dijon et son agglomération
Sombernon : début des travaux de restauration du mur de soutènement de la RD905
Dijon et son agglomération
La Côte-d’Or vit au rythme des contes : le festival « Coup de Contes » revient du 16 septembre au 10 octobre
Dijon et son agglomération

Vous aimerez aussi

Océane Godard rejoint la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale

il y a 1 an

Atol les Opticiens : modernisation et durabilité au cœur de la stratégie industrielle

il y a 1 an

« STOP aux incivilités ! » : SUEZ et le SMICTOM relancent leur campagne pour des déchèteries plus sereines

il y a 5 mois

La santé des travailleurs viticoles en danger : la CGT tire la sonnette d’alarme

il y a 1 an
Précédent Prochain
//

Dijon Actualités est un media local sur Dijon Métropole. Retrouvez l’actualité politique, sociale et culturelle de Dijon et ses environs jour après jour.

Dijon-Actualités

  • Mes favoris
  • Historique

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux

© 2025 (CPDA) Dijon-Actualites.fr
  • Contact
  • Cookie
  • Le Club Press Dijon Actualités
  • Manifeste
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
Bienvenue

Connectez-vous à votre compte

damien
Password

Vous avez perdu votre mot de passe ?