Une nouvelle fusillade s’est produite hier soir sur l’avenue Aristide-Briand à Dijon. Une de plus, diront certains ! Selon les premiers éléments, un individu aurait ouvert le feu avant de prendre la fuite en direction de la place Saint-Exupéry.
Immédiatement, une partie du quartier a été bouclée par les forces de l’ordre. Policiers et enquêteurs de la PJ ont été mobilisés toute la nuit afin de sécuriser la zone, d’entamer leurs enquêtes, de procéder aux constatations et de recueillir les témoignages.
Un contexte particulièrement tendu
Cet épisode de violence survient au lendemain de la visite à Paris de Nathalie Koenders, maire de Dijon, et de Thierry Falconnet, maire de Chenôve, reçus au ministère de l’Intérieur. Les deux élus étaient venus réclamer des renforts face à l’explosion des violences par armes à feu dans l’agglomération.
À l’issue de la rencontre, l’État avait promis des moyens exceptionnels :
- Mobilisation immédiate de l’Unité d’Investigation Nationale (UIN) pour épauler la PJ dijonnaise dans le démantèlement des réseaux criminels.
- Déploiement d’une Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS), maintenue sur place tant que les enquêtes ne seront pas bouclées.
- Renforcement durable des effectifs de la police nationale, afin d’apporter une réponse de fond et non plus seulement ponctuelle.
Place désormais à l’enquête
Malgré les annonces musclées de l’État, l’agglomération dijonnaise s’est une nouvelle fois réveillée sous le choc. L’ouverture d’une nouvelle enquête doit permettre de déterminer les circonstances exactes de cette fusillade et d’identifier l’auteur des tirs.
En attendant, la pression reste maximale sur les autorités pour ramener le calme et rassurer des habitants de plus en plus inquiets et en colère face à ces violences à répétition.