Plus d’un mois après l’annonce du premier cas autochtone de chikungunya à Dijon, l’Agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté confirme désormais dix cas dans le même quartier de la ville, dont un enfant scolarisé. Si l’état de santé des personnes concernées « n’inspire pas d’inquiétude », les autorités sanitaires renforcent leurs mesures de prévention et appellent la population à redoubler de vigilance face au moustique-tigre, vecteur de la maladie.
Dix cas confirmés et une enquête en cours
Le premier cas autochtone avait été identifié le 8 août dernier. Depuis, Santé publique France et l’ARS ont recensé dix personnes infectées dans le même périmètre géographique. Un cas supplémentaire est actuellement en cours de confirmation.
Les malades sont domiciliés dans un quartier précis de Dijon. Tous présentent une évolution favorable, mais leur contamination confirme la présence et la circulation locale du virus par le moustique-tigre.
Démoustication et surveillance dans le quartier
Face à cette situation, les autorités ont déjà mené quatre opérations de démoustication ciblées autour des lieux fréquentés par les personnes malades. Des pièges ont également été installés dans trois écoles du secteur, en alternative à l’utilisation de produits chimiques.
La mobilisation associe plusieurs acteurs : la préfecture, l’ARS, Santé publique France, l’EIRAD (l’opérateur de démoustication) et la Ville de Dijon. La période de surveillance renforcée est prolongée jusqu’en novembre.
Chacun acteur de la lutte contre le moustique-tigre
L’ARS rappelle que la lutte contre la prolifération des moustiques passe aussi par les gestes quotidiens des habitants :
- Éliminer l’eau stagnante (coupelles, seaux, arrosoirs, jouets laissés dehors, gouttières mal entretenues…)
- Couvrir hermétiquement les récupérateurs d’eau
- Jeter les déchets et pneus usagés susceptibles de retenir l’eau de pluie
Pour se protéger des piqûres, il est recommandé d’utiliser des répulsifs cutanés, de porter des vêtements longs et amples, et de recourir aux moustiquaires, en particulier pour les nourrissons et les personnes fragiles.
Reconnaître les symptômes
Le chikungunya se manifeste principalement par de la fièvre, des douleurs articulaires ou musculaires, des maux de tête et des éruptions cutanées. En cas de symptômes évocateurs, l’ARS invite la population à consulter rapidement un médecin.
Un numéro d’information dédié
Une ligne téléphonique a été mise en place pour répondre aux interrogations du public : 0805 200 550 (appel gratuit, ouvert 7j/7 de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h).
Communiqué de presse du 19 septembre 2025 :
Cas de chikungunya autochtones à Dijon : Point de situation
Un peu plus d’un mois après la confirmation d’un premier cas autochtone de chikungunya à Dijon, l’ARS Bourgogne-Franche-Comté recense 10 cas, à date, dans le même périmètre. Les actions préventives et les mesures de contrôle restent engagées, mais l’Agence en appelle à la vigilance de chacun pour lutter contre le moustique-tigre, vecteur de transmission. La période de surveillance renforcée se poursuit jusqu’en novembre.
Santé publique France et l’ARS Bourgogne-Franche-Comté recensent désormais dix cas autochtones de chikungunya confirmés à Dijon, où le premier cas avait été annoncé le 8 août dernier. Ces cas concernent des personnes domiciliées dans le même quartier, dont un enfant scolarisé. Leur état de santé n’inspire pas d’inquiétude.
Par ailleurs, un possible nouveau cas reste à ce jour en cours de confirmation.
Information des riverains, des professionnels de santé, opérations de démoustication ciblées (4 à ce jour) …les actions préventives et de contrôle se poursuivent, sous la conduite des différents acteurs : services de l’Etat (préfecture, ARS, Santé publique France), l’EIRAD* l’opérateur de démoustication, avec l’appui de la Ville de Dijon.
Des pièges ont également été posés dans les cours de trois écoles du quartier concerné, en alternative au traitement par produits.
Ces mesures préventives immédiates sont déployées sur des secteurs ciblés autour des lieux de passage des personnes malades, zones potentielles de transmission par l’intermédiaire du moustique-tigre.
Alors que la période de surveillance renforcée se poursuit jusqu’en novembre, l’ARS rappelle que chacun est acteur de la lutte contre les moustiques-tigre, en se protégeant des piqûres et en évitant leur prolifération :
Se protéger des piqûres
-Utiliser un répulsif cutané, particulièrement le matin et en fin de journée
-Porter des vêtements couvrants et amples
-Utiliser des moustiquaires pour les nouveau-nés ou les personnes alitées
Eviter la prolifération des moustiques
Ne pas laisser d’eau stagnante chez soi :
-Vider (une fois par semaine) coupelles et soucoupes sous les pots de fleurs, gamelles des animaux, replis des bâches, seaux, pieds de parasol…
-Couvrir hermétiquement les récupérateurs d’eau
-Ranger (à l’abri de la pluie) les jouets, brouettes, seaux, arrosoirs
-Entretenir les gouttières, rigoles, chenaux… -Jeter déchets et pneus usagés.
En cas de symptômes évocateurs (fièvre, douleur musculaire ou articulaire, maux de tête, éruption cutanée) : consulter un médecin.
Pour répondre aux questions du grand public, la ligne téléphonique d’information dédiée fonctionne 7 jours sur 7, de 8h30 à 12 heures et de 13h30 à 17 heures : le 0805 200 550