Six mois après le lancement du Plan d’action départemental de restauration de la sécurité du quotidien (PADRSQ), le préfet de Côte-d’Or, Paul Mourier, a dressé un bilan détaillé de la situation sécuritaire. Si la délinquance reste globalement contenue dans le département, le fléau des stupéfiants demeure la priorité absolue. Le constat est double : des saisies record et une intensification de la répression, mais aussi une volonté affichée de prévention et de coopération avec l’ensemble des acteurs locaux.
Une délinquance globalement en baisse mais des violences préoccupantes
Si le préfet insiste sur l’urgence de la lutte antidrogue, il rappelle aussi que la délinquance générale en Côte-d’Or demeure globalement contenue par rapport au reste du pays. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : on recense 13,02 atteintes aux biens pour 1 000 habitants, quand la moyenne nationale grimpe à 16,07 ; pour les atteintes volontaires à l’intégrité physique, l’écart est similaire (5,95 pour 1 000 habitants contre 7,87 en France).
La tendance du premier semestre 2025 confirme même une amélioration locale avec –3,6 % d’atteintes aux biens, une baisse plus marquée que celle observée au niveau national (–1,6 %). Dans le détail, les cambriolages reculent de 7,4 %, les vols liés aux véhicules chutent de 15,1 %, les destructions et dégradations de 5,1 %, tandis que les menaces et chantages baissent de 7,3 %. Des reculs qui traduisent, selon la préfecture, l’effet direct d’une présence policière et gendarmique renforcée sur le terrain, couplée à des coopérations accrues avec les communes, les bailleurs et les opérateurs de transport.
Mais cette photographie encourageante ne doit pas masquer une évolution inquiétante : les violences sexuelles, en hausse de 20,4 % en Côte-d’Or, progressent deux fois plus vite que la moyenne nationale (+8,3 %). Cette augmentation interroge directement les dispositifs d’accompagnement des victimes et de prévention, et pousse l’État à redoubler d’efforts sur ce terrain sensible.
Une « guerre des territoires » alimentée par la drogue
Le préfet l’a rappelé avec gravité : « Il ne se passe pas une journée sans une interpellation liée aux stupéfiants ». Depuis janvier, la Côte-d’Or a connu 13 fusillades, faisant 3 morts et 11 blessés. Deux tentatives d’homicide s’y ajoutent. Ces violences sont attribuées à une guerre de conquête de territoires entre trafiquants rivaux, particulièrement visibles dans les quartiers sensibles de l’agglomération dijonnaise (Chenôve, Stalingrad, Grésilles).
Un arsenal répressif renforcé
Le bilan des six mois écoulés est sans appel :
- 1 567 opérations anti-stupéfiants menées (+24 % par rapport à 2024).
- 1,5 tonne de drogues saisies, valeur estimée à 15,2 M€ (+30 %).
- 308 interpellations pour usage ou revente (+33 %).
- 282 affaires de trafic élucidées.
- 550 consommateurs sanctionnés par amende forfaitaire délictuelle (AFD).
- 13 armes à feu et 45 armes blanches confisquées.
- 1,5 M€ d’avoirs criminels saisis : argent liquide, véhicules, biens immobiliers.
Des méthodes innovantes pour frapper les trafiquants
Les forces de l’ordre ne se contentent plus de simples interpellations ponctuelles. Plusieurs dispositifs nouveaux ont été déployés :
- Perquisitions systématiques : après un dépistage positif au volant, une perquisition est désormais quasi-automatique. Le taux est passé de 51 % en 2024 à 84 % en 2025.
- Cyber-patrouilles : 15 enquêteurs (10 gendarmes, 5 policiers) opèrent sous pseudonyme sur internet pour infiltrer les réseaux de vente en ligne. Dix gendarmes supplémentaires seront formés en 2026.
- Douanes mobilisées : 287 opérations anti-stupéfiants depuis janvier, avec 49 dépôts logistiques contrôlés (contre 40 en 2024). Objectif : démanteler les filières d’approvisionnement via fret postal et transport express.
- Quartier des Grésilles : un Groupe local de traitement de la délinquance (GLTD) a été créé. Résultat : 9 individus interpellés, 171 opérations anti-stups menées en 2025 (contre 133 en 2024) et près de 924 000 € de marchandises saisies.
La justice s’adapte et muscle sa réponse
Six mois après le lancement du Plan d’action départemental de restauration de la sécurité du quotidien (PADRSQ), le préfet de Côte-d’Or, Paul Mourier, a dressé un bilan détaillé de la situation sécuritaire. Si la délinquance reste globalement contenue dans le département, le fléau des stupéfiants demeure la priorité absolue. Le constat est double : des saisies record et une intensification de la répression, mais aussi une volonté affichée de prévention et de coopération avec l’ensemble des acteurs locaux.
Une délinquance globalement en baisse mais des violences préoccupantes
Si le préfet insiste sur l’urgence de la lutte antidrogue, il rappelle aussi que la délinquance générale en Côte-d’Or demeure globalement contenue par rapport au reste du pays. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : on recense 13,02 atteintes aux biens pour 1 000 habitants, quand la moyenne nationale grimpe à 16,07 ; pour les atteintes volontaires à l’intégrité physique, l’écart est similaire (5,95 pour 1 000 habitants contre 7,87 en France).
La tendance du premier semestre 2025 confirme même une amélioration locale avec –3,6 % d’atteintes aux biens, une baisse plus marquée que celle observée au niveau national (–1,6 %). Dans le détail, les cambriolages reculent de 7,4 %, les vols liés aux véhicules chutent de 15,1 %, les destructions et dégradations de 5,1 %, tandis que les menaces et chantages baissent de 7,3 %. Des reculs qui traduisent, selon la préfecture, l’effet direct d’une présence policière et gendarmique renforcée sur le terrain, couplée à des coopérations accrues avec les communes, les bailleurs et les opérateurs de transport.
Mais cette photographie encourageante ne doit pas masquer une évolution inquiétante : les violences sexuelles, en hausse de 20,4 % en Côte-d’Or, progressent deux fois plus vite que la moyenne nationale (+8,3 %). Cette augmentation interroge directement les dispositifs d’accompagnement des victimes et de prévention, et pousse l’État à redoubler d’efforts sur ce terrain sensible.
Une « guerre des territoires » alimentée par la drogue
Le préfet l’a rappelé avec gravité : « Il ne se passe pas une journée sans une interpellation liée aux stupéfiants ». Depuis janvier, la Côte-d’Or a connu 13 fusillades, faisant 3 morts et 11 blessés. Deux tentatives d’homicide s’y ajoutent. Ces violences sont attribuées à une guerre de conquête de territoires entre trafiquants rivaux, particulièrement visibles dans les quartiers sensibles de l’agglomération dijonnaise (Chenôve, Stalingrad, Grésilles).
Un arsenal répressif renforcé
Le bilan des six mois écoulés est sans appel :
- 1 567 opérations anti-stupéfiants menées (+24 % par rapport à 2024).
- 1,5 tonne de drogues saisies, valeur estimée à 15,2 M€ (+30 %).
- 308 interpellations pour usage ou revente (+33 %).
- 282 affaires de trafic élucidées.
- 550 consommateurs sanctionnés par amende forfaitaire délictuelle (AFD).
- 13 armes à feu et 45 armes blanches confisquées.
- 1,5 M€ d’avoirs criminels saisis : argent liquide, véhicules, biens immobiliers.
Des méthodes innovantes pour frapper les trafiquants
Les forces de l’ordre ne se contentent plus de simples interpellations ponctuelles. Plusieurs dispositifs nouveaux ont été déployés :
- Perquisitions systématiques : après un dépistage positif au volant, une perquisition est désormais quasi-automatique. Le taux est passé de 51 % en 2024 à 84 % en 2025.
- Cyber-patrouilles : 15 enquêteurs (10 gendarmes, 5 policiers) opèrent sous pseudonyme sur internet pour infiltrer les réseaux de vente en ligne. Dix gendarmes supplémentaires seront formés en 2026.
- Douanes mobilisées : 287 opérations anti-stupéfiants depuis janvier, avec 49 dépôts logistiques contrôlés (contre 40 en 2024). Objectif : démanteler les filières d’approvisionnement via fret postal et transport express.
- Quartier des Grésilles : un Groupe local de traitement de la délinquance (GLTD) a été créé. Résultat : 9 individus interpellés, 171 opérations anti-stups menées en 2025 (contre 133 en 2024) et près de 924 000 € de marchandises saisies.
La justice s’adapte et muscle sa réponse
Six mois après le lancement du Plan d’action départemental de restauration de la sécurité du quotidien (PADRSQ), le préfet de Côte-d’Or, Paul Mourier, a dressé un bilan détaillé de la situation sécuritaire. Si la délinquance reste globalement contenue dans le département, le fléau des stupéfiants demeure la priorité absolue. Le constat est double : des saisies record et une intensification de la répression, mais aussi une volonté affichée de prévention et de coopération avec l’ensemble des acteurs locaux.
Une délinquance globalement en baisse mais des violences préoccupantes
Si le préfet insiste sur l’urgence de la lutte antidrogue, il rappelle aussi que la délinquance générale en Côte-d’Or demeure globalement contenue par rapport au reste du pays. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : on recense 13,02 atteintes aux biens pour 1 000 habitants, quand la moyenne nationale grimpe à 16,07 ; pour les atteintes volontaires à l’intégrité physique, l’écart est similaire (5,95 pour 1 000 habitants contre 7,87 en France).
La tendance du premier semestre 2025 confirme même une amélioration locale avec –3,6 % d’atteintes aux biens, une baisse plus marquée que celle observée au niveau national (–1,6 %). Dans le détail, les cambriolages reculent de 7,4 %, les vols liés aux véhicules chutent de 15,1 %, les destructions et dégradations de 5,1 %, tandis que les menaces et chantages baissent de 7,3 %. Des reculs qui traduisent, selon la préfecture, l’effet direct d’une présence policière et gendarmique renforcée sur le terrain, couplée à des coopérations accrues avec les communes, les bailleurs et les opérateurs de transport.
Mais cette photographie encourageante ne doit pas masquer une évolution inquiétante : les violences sexuelles, en hausse de 20,4 % en Côte-d’Or, progressent deux fois plus vite que la moyenne nationale (+8,3 %). Cette augmentation interroge directement les dispositifs d’accompagnement des victimes et de prévention, et pousse l’État à redoubler d’efforts sur ce terrain sensible.
Une « guerre des territoires » alimentée par la drogue
Le préfet l’a rappelé avec gravité : « Il ne se passe pas une journée sans une interpellation liée aux stupéfiants ». Depuis janvier, la Côte-d’Or a connu 13 fusillades, faisant 3 morts et 11 blessés. Deux tentatives d’homicide s’y ajoutent. Ces violences sont attribuées à une guerre de conquête de territoires entre trafiquants rivaux, particulièrement visibles dans les quartiers sensibles de l’agglomération dijonnaise (Chenôve, Stalingrad, Grésilles).
Un arsenal répressif renforcé
Le bilan des six mois écoulés est sans appel :
- 1 567 opérations anti-stupéfiants menées (+24 % par rapport à 2024).
- 1,5 tonne de drogues saisies, valeur estimée à 15,2 M€ (+30 %).
- 308 interpellations pour usage ou revente (+33 %).
- 282 affaires de trafic élucidées.
- 550 consommateurs sanctionnés par amende forfaitaire délictuelle (AFD).
- 13 armes à feu et 45 armes blanches confisquées.
- 1,5 M€ d’avoirs criminels saisis : argent liquide, véhicules, biens immobiliers.
Des méthodes innovantes pour frapper les trafiquants
Les forces de l’ordre ne se contentent plus de simples interpellations ponctuelles. Plusieurs dispositifs nouveaux ont été déployés :
- Perquisitions systématiques : après un dépistage positif au volant, une perquisition est désormais quasi-automatique. Le taux est passé de 51 % en 2024 à 84 % en 2025.
- Cyber-patrouilles : 15 enquêteurs (10 gendarmes, 5 policiers) opèrent sous pseudonyme sur internet pour infiltrer les réseaux de vente en ligne. Dix gendarmes supplémentaires seront formés en 2026.
- Douanes mobilisées : 287 opérations anti-stupéfiants depuis janvier, avec 49 dépôts logistiques contrôlés (contre 40 en 2024). Objectif : démanteler les filières d’approvisionnement via fret postal et transport express.
- Quartier des Grésilles : un Groupe local de traitement de la délinquance (GLTD) a été créé. Résultat : 9 individus interpellés, 171 opérations anti-stups menées en 2025 (contre 133 en 2024) et près de 924 000 € de marchandises saisies.
La justice s’adapte et muscle sa réponse
Six mois après le lancement du Plan d’action départemental de restauration de la sécurité du quotidien (PADRSQ), le préfet de Côte-d’Or, Paul Mourier, a dressé un bilan détaillé de la situation sécuritaire. Si la délinquance reste globalement contenue dans le département, le fléau des stupéfiants demeure la priorité absolue. Le constat est double : des saisies record et une intensification de la répression, mais aussi une volonté affichée de prévention et de coopération avec l’ensemble des acteurs locaux.
Une délinquance globalement en baisse mais des violences préoccupantes
Si le préfet insiste sur l’urgence de la lutte antidrogue, il rappelle aussi que la délinquance générale en Côte-d’Or demeure globalement contenue par rapport au reste du pays. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : on recense 13,02 atteintes aux biens pour 1 000 habitants, quand la moyenne nationale grimpe à 16,07 ; pour les atteintes volontaires à l’intégrité physique, l’écart est similaire (5,95 pour 1 000 habitants contre 7,87 en France).
La tendance du premier semestre 2025 confirme même une amélioration locale avec –3,6 % d’atteintes aux biens, une baisse plus marquée que celle observée au niveau national (–1,6 %). Dans le détail, les cambriolages reculent de 7,4 %, les vols liés aux véhicules chutent de 15,1 %, les destructions et dégradations de 5,1 %, tandis que les menaces et chantages baissent de 7,3 %. Des reculs qui traduisent, selon la préfecture, l’effet direct d’une présence policière et gendarmique renforcée sur le terrain, couplée à des coopérations accrues avec les communes, les bailleurs et les opérateurs de transport.
Mais cette photographie encourageante ne doit pas masquer une évolution inquiétante : les violences sexuelles, en hausse de 20,4 % en Côte-d’Or, progressent deux fois plus vite que la moyenne nationale (+8,3 %). Cette augmentation interroge directement les dispositifs d’accompagnement des victimes et de prévention, et pousse l’État à redoubler d’efforts sur ce terrain sensible.
Une « guerre des territoires » alimentée par la drogue
Le préfet l’a rappelé avec gravité : « Il ne se passe pas une journée sans une interpellation liée aux stupéfiants ». Depuis janvier, la Côte-d’Or a connu 13 fusillades, faisant 3 morts et 11 blessés. Deux tentatives d’homicide s’y ajoutent. Ces violences sont attribuées à une guerre de conquête de territoires entre trafiquants rivaux, particulièrement visibles dans les quartiers sensibles de l’agglomération dijonnaise (Chenôve, Stalingrad, Grésilles).
Un arsenal répressif renforcé
Le bilan des six mois écoulés est sans appel :
- 1 567 opérations anti-stupéfiants menées (+24 % par rapport à 2024).
- 1,5 tonne de drogues saisies, valeur estimée à 15,2 M€ (+30 %).
- 308 interpellations pour usage ou revente (+33 %).
- 282 affaires de trafic élucidées.
- 550 consommateurs sanctionnés par amende forfaitaire délictuelle (AFD).
- 13 armes à feu et 45 armes blanches confisquées.
- 1,5 M€ d’avoirs criminels saisis : argent liquide, véhicules, biens immobiliers.
Des méthodes innovantes pour frapper les trafiquants
Les forces de l’ordre ne se contentent plus de simples interpellations ponctuelles. Plusieurs dispositifs nouveaux ont été déployés :
- Perquisitions systématiques : après un dépistage positif au volant, une perquisition est désormais quasi-automatique. Le taux est passé de 51 % en 2024 à 84 % en 2025.
- Cyber-patrouilles : 15 enquêteurs (10 gendarmes, 5 policiers) opèrent sous pseudonyme sur internet pour infiltrer les réseaux de vente en ligne. Dix gendarmes supplémentaires seront formés en 2026.
- Douanes mobilisées : 287 opérations anti-stupéfiants depuis janvier, avec 49 dépôts logistiques contrôlés (contre 40 en 2024). Objectif : démanteler les filières d’approvisionnement via fret postal et transport express.
- Quartier des Grésilles : un Groupe local de traitement de la délinquance (GLTD) a été créé. Résultat : 9 individus interpellés, 171 opérations anti-stups menées en 2025 (contre 133 en 2024) et près de 924 000 € de marchandises saisies.
La justice s’adapte et muscle sa réponse
Face à l’ampleur du trafic, la justice dijonnaise a choisi de durcir son arsenal. Depuis septembre, le parquet a doublé le nombre de magistrats spécifiquement dédiés aux dossiers de stupéfiants, afin de réduire les délais de traitement et de mieux suivre les filières complexes. Mais au-delà du judiciaire, l’État entend aussi utiliser des armes administratives inédites : les trafiquants pourraient se voir frappés d’une interdiction de paraître sur les points de deal, véritable mesure d’éloignement ciblée ; certains risqueraient même l’expulsion de leur logement social, lorsque celui-ci est utilisé comme base du trafic ; enfin, les autorités envisagent la fermeture administrative de commerces de proximité soupçonnés d’abriter ou de faciliter les trafics, comme des bars-tabacs, épiceries ou salons. L’objectif est clair : assécher les réseaux en les privant de leur ancrage territorial, compliquer leur logistique et briser la porosité entre économie légale et illégale.
Des affaires emblématiques
Le dossier de presse met en lumière plusieurs coups de filet notables :
- 18 mai 2025 – Arc-sur-Tille : saisie de 10 kg de cristaux de 2-MMC, une nouvelle drogue de synthèse, dans un véhicule en provenance du Benelux.
- 11 août 2025 – Dijon : arrestation d’un vendeur d’héroïne. Saisies : 84 g de cannabis, 6,9 g d’héroïne, balances de précision, 3 580 € en liquide. Le mis en cause a été condamné à 18 mois de prison, dont 9 avec sursis probatoire.
- Mars 2025 – Quartier Stalingrad (Dijon) : démantèlement d’un réseau « ubershit », saisie de 1,5 kg de cannabis, 435 g de cocaïne, 3 voitures, matériel multimédia.
- Mai 2025 – Quartier des Grésilles : saisie de 760 g d’héroïne, 160 g de cannabis, 53 g de cocaïne et arrestation de trois dealers.
- Janvier 2025 – Dijon agglo : découverte de 2 litres de GBL, précurseur du GHB (« drogue du violeur »), lors d’une perquisition consécutive à un contrôle douanier.
Prévenir pour réduire l’attractivité du trafic
Au-delà de la répression, les autorités misent sur une prévention active auprès de la jeunesse, considérée comme la cible privilégiée des réseaux. En six mois, pas moins de 156 actions de sensibilisation ont été menées dans les collèges et lycées du département, avec pour objectif de déconstruire les idées reçues sur la drogue et d’alerter sur les risques d’addiction.
La préfecture a même lancé un concours baptisé « Stop aux mythos », invitant des jeunes à réaliser de courts-métrages percutants pour dénoncer les illusions liées au trafic. En parallèle, Dijon et Chenôve bénéficient d’un financement de la MILDECA pour déployer des projets sur trois ans : activités sportives et culturelles, chantiers éducatifs, séjours collectifs, autant de leviers pour détourner les adolescents de la tentation des réseaux.
À Chenôve, l’opération « Ma bulle », organisée en juin 2025, a ainsi permis à des collégiens en décrochage de retrouver confiance grâce à des ateliers et sorties encadrées, illustrant la volonté de proposer des alternatives concrètes et positives face à l’attractivité du trafic.
Autres priorités sécuritaires du plan
Le PADRSQ ne se limite pas aux stupéfiants :
- Rodéos urbains : 27 interpellations en 2025 (contre 18 en 2024).
- Cambriolages : 1 251 recensés (contre 1 368 en 2024).
- Vidéoprotection : 99 communes équipées, dont Dijon et Chenôve avec un report des images en temps réel au commissariat.
- Violences intra-familiales : lancement du Pack Nouveau Départ, permettant un accompagnement coordonné des victimes grâce à 150 professionnels formés.
- Place de la République à Dijon : baisse de 24 % des faits liés à l’alcoolisation excessive depuis janvier.
Une opération coup de poing aux Grésilles
Le 23 septembre 2025, une vaste opération a été menée par la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) avec renforts dans le quartier des Grésilles. Une dizaine de personnes ont été interpellées et plusieurs perquisitions effectuées.
Cette action, très visible, a été saluée par les habitants, dont la majorité aspire simplement à « vivre en paix dans leur quartier ».
Pour le préfet Paul Mourier, le message est clair : les efforts doivent se poursuivre avec la même détermination. Entre fermeté judiciaire, innovations policières et actions éducatives, l’État entend frapper les trafiquants, protéger les habitants et dissuader les jeunes de tomber dans l’engrenage.