Jusqu’au 16 novembre, les visiteurs peuvent profiter d’une centaine de manèges, de jeux et de stands gourmands. Mais cette année, un sujet revient sur toutes les lèvres : la hausse des prix. Si l’ambiance reste fidèle à la tradition — odeur de churros, musique des manèges et cris de joie — le porte-monnaie, lui, sent la différence. Plusieurs forains reconnaissent avoir dû augmenter leurs tarifs, souvent à contrecœur.
« On n’a pas le choix, tout a augmenté : le carburant, l’électricité, les assurances… », explique un forain installé depuis plusieurs années à Dijon.
Selon les observations faites sur place, le ticket moyen pour les attractions majeures, comme les grands huit ou la maison hantée, atteint désormais 5 à 6 euros, voire plus. Certains manèges familiaux, autrefois accessibles à 4 euros, affichent désormais 5 euros.
Même constat du côté des confiseries et snacks : la gaufre a augmenté, et le célèbre cornet de churros s’affiche à 6 euros. Les vendeurs pointent du doigt la flambée du prix du sucre, de la farine et de l’huile. « Nous essayons de garder des portions généreuses, mais il faut bien qu’on s’en sorte », témoigne une vendeuse de barbes à papa.
Malgré la hausse, la Fête foraine attire toujours de nombreux Dijonnais et visiteurs venus en famille. Si certains s’adaptent en limitant le nombre de manèges, d’autres regrettent une sortie devenue plus coûteuse. « On adore venir chaque année, mais avec trois enfants, on ne peut pas tout faire. Regardez le prix des auto-tamponneuses : 5 euros le tour », confie une mère rencontrée près des auto-tamponneuses.
Les professionnels espèrent que l’affluence permettra de compenser la baisse du pouvoir d’achat des visiteurs. La Fête foraine reste ouverte chaque jour de 14 h à 23 h, et jusqu’à 1 h les week-ends et veilles de jours fériés — excepté les 13 et 14 novembre, jours de fermeture.

















