À cinq mois des élections municipales de mars 2026, le paysage politique dijonnais commence à se structurer. Les déclarations de candidatures se multiplient, notamment du côté de la droite, offrant déjà aux électeurs un panel notable de prétendants.
La dernière annonce en date est celle d’Axel Sibert (Les Républicains), qui entend proposer une alternance municipale. Il rejoint ainsi Emmanuel Bichot et son mouvement Agir pour Dijon, déjà engagé dans la course depuis plusieurs mois. À ces candidatures s’ajoute celle de Thierry Coudert, soutenu par une liste UDR-RN. La droite locale se retrouve donc, pour l’heure, fragmentée, avec plusieurs voix cherchant à séduire un électorat traditionnellement disputé.
Du côté de la gauche, les contours commencent également à se préciser. Les Écologistes de Dijon ont annoncé l’organisation prochaine d’une conférence de presse aux côtés de leurs partenaires pour officialiser une liste d’union écologiste et de gauche. Reste toutefois une interrogation stratégique : le mouvement Dijon Avenir rejoindra-t-il cette coalition ? La réponse devrait intervenir dans les prochaines jours.
Dans la majorité municipale sortante, les discussions se poursuivent en interne. Selon nos informations, « ça discute sec » autour des équilibres à préserver et de la stratégie à adopter. La maire sortante, Nathalie Koenders, poursuit quant à elle ses actions de terrain et entend, comme de nombreux édiles, officialiser sa candidature le plus tard possible afin de conserver une posture de gouvernance plutôt que de campagne.
Enfin, la France Insoumise 21 devrait également présenter une liste autonome. Toutefois, aucune date précise de lancement de campagne n’a, pour l’instant, été communiquée.
Si le paysage politique de Dijon se dessine progressivement, de nombreuses inconnues demeurent encore. Les prochains jours et les prochaines semaines seront décisifs pour clarifier alliances, ruptures et stratégies. Une chose est sûre : la campagne municipale de 2026 s’annonce animée et riche en rebondissements.
