Renaissance a officialisé, vendredi 14 novembre 2025, l’investiture de Fadila Khattabi pour mener sa liste aux élections municipales de Dijon, prévues les 15 et 22 mars 2026. La décision a été validée par la Commission nationale d’investiture du parti, présidée par Franck Riester, secrétaire général délégué aux élections.
« Dijon mérite une gestion sérieuse, humaine et ambitieuse. Une ville plus sûre pour nos familles, plus dynamique pour nos entreprises et nos commerces, plus respectueuse de son patrimoine mais résolument tournée vers l’innovation », a déclaré Fadila Khattabi. Sous la bannière « Dijon au cœur », elle portera un programme articulé autour de quatre axes : sécurité, vitalité économique, transition écologique et solidarité.
Dans ce cadre, nous lui avons posé une série de questions pour mieux comprendre ses motivations et les grandes lignes de son projet :
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous porter candidate ?
Fadila Khattabi : Je me suis décidée à me présenter, car j’ai constaté qu’au fil des responsabilités que j’ai pu avoir à travers mes différents mandats (élue régionale, Députée) ou encore à travers mes fonctions de Ministre, ce qui m’a toujours animé et m’anime encore, c’est servir mes concitoyens, faciliter leur quotidien ou encore répondre à leurs attentes. Je ne veux pas le pouvoir pour le pouvoir, cela ne m’intéresse absolument pas ! Ce qui m’intéresse, c’est d’être utile, et je pense que l’échelon communal est un échelon pertinent pour changer la vie des personnes de manière directe et concrète. J’ai envie de mettre mon expérience, mon énergie, au service du quotidien de chacune et de chacun. J’aime Dijon où je suis arrivée à l’âge de 20 ans ; comment ne pas aimer cette ville qui m’a tant apporté, tant sur le plan personnel que professionnel. Aujourd’hui, j’ai à cœur de la servir, de servir mes concitoyens avec proximité, humilité, détermination et bienveillance.
Vous parlez d’une “gestion sérieuse, humaine et ambitieuse”. Que reprochez-vous aujourd’hui à la gestion municipale actuelle ?
Fadila Khattabi : Quand je parle de gestion sérieuse, humaine et ambitieuse, c’est parce que beaucoup de dijonnais et de dijonnaises me disent qu’ils ne se retrouvent plus dans la façon dont la ville est gérée. Ce qu’ils dénoncent, ce n’est pas le manque d’efforts ou l’absence de projets, mais c’est le manque d’écoute et de transparence, c’est la méthode qui pose question. Beaucoup de décisions sont prises « d’en haut » sans associer véritablement les habitants, les associations, les commerçants, bref, les acteurs de terrain. Les dijonnais ne veulent pas être seulement informés, ils veulent aussi être aussi entendus et ce, sur l’ensemble des sujets qui impactent leur vie, à savoir la sécurité, le transport ou encore l’aménagement du territoire…
Sous la bannière “Dijon au cœur”, quel message souhaitez-vous adresser aux Dijonnaises et aux Dijonnais ?
Fadila Khattabi : Justement, avec Dijon au cœur, comme je le soulignais ci-dessus, je souhaiterais remettre les Dijonnaises et les Dijonnais au centre de la décision. Ensemble, faisons battre le cœur de Dijon encore plus fort, pour une ville fraternelle, qui protège, qui écoute et qui avance.
La sécurité est le premier axe de votre programme. Quels sont vos constats sur la situation à Dijon et quelles mesures concrètes souhaitez-vous mettre en œuvre ?
Fadila Khattabi : La sécurité est l’une des priorités des Français et ce, sur l’ensemble du territoire national, et Dijon n’est pas en reste. Les dijonnais me disent souvent se sentir de moins en moins en sécurité : incivilités répétées, dégradations des espaces publics, trafic en tout genre… cela pèse sur leur quotidien. Au regard de ces problématiques, il faut faire preuve de fermeté, il faut de la répression, mais aussi de la prévention. Il faut également faciliter et renforcer le travail collaboratif entre la police nationale, la police municipale et la justice. J’en profite pour rendre hommage aux forces de l’ordre pour l’ensemble de leur travail, effectué parfois dans des conditions difficiles. D’autres sujets bien sûr sont au cœur des priorités des dijonnais, je pense notamment au pouvoir d’achat des jeunes, des familles et des retraités, ou encore aux enjeux environnementaux et aux vulnérabilités… J’aurai l’occasion d’annoncer des mesures très fortes dans les semaines à venir sur ces thématiques.
Comment s’est constituée votre équipe de campagne ? Sera-t-elle ouverte à des profils de la société civile ou d’autres sensibilités politiques ?
Fadila Khattabi : Mon équipe de campagne est constituée de femmes et d’hommes engagés, compétents, qui veulent faire rayonner Dijon. Beaucoup viennent de la société civile. Par ailleurs, nous sommes un parti ouvert, au centre de l’échiquier politique – c’est dans notre ADN. Aussi, toutes celles et ceux qui partagent nos valeurs républicaines et humanistes, mais aussi la même ambition, à savoir offrir à Dijon une gouvernance plus transparente, plus participative et tournée vers l’avenir, sont les bienvenus. Sachez également que je serai une Maire à temps plein, sans aucun autre mandat.
Comme chaque candidate, Fadila Khattabi détaillera, dans les semaines à venir, l’intégralité de son programme ainsi que la vision qu’elle souhaite porter pour Dijon. L’ancienne ministre entend défendre une véritable feuille de route, fondée sur ses années d’expérience et sur sa connaissance du terrain. À l’écouter, rien ne semble devoir être laissé au hasard : sécurité, dynamisme économique, transition écologique, solidarité… autant de chantiers qu’elle dit vouloir aborder avec détermination et pragmatisme.
Son ambition est claire : proposer un projet capable de redonner un nouvel élan à la ville, en réaffirmant sa place au cœur de la région et en répondant aux attentes d’habitants qui souhaitent être davantage associés aux décisions publiques. Reste à savoir si cette candidature saura convaincre et, surtout, si Fadila Khattabi parviendra à incarner ce renouveau qu’elle appelle de ses vœux. Après tout, c’est peut-être bien ce dont Dijon a aujourd’hui le plus besoin : un souffle nouveau, une écoute renouvelée et l’envie de “faire ville” autrement.
