À quelques mois des élections municipales de mars 2026, le conseiller municipal d’opposition Philippe Neyraud a annoncé officiellement sa candidature à la tête d’une liste sans étiquette, baptisée « Le Bon Sens, 100 % Chenôve ». Dans un communiqué particulièrement offensif, il dresse un constat sévère de la gestion municipale actuelle et appelle à une « alternance nécessaire » pour, dit-il, « redonner souffle, transparence et confiance » à la ville.
Un bilan qu’il juge préoccupant
Depuis 2020, son groupe siège au conseil municipal « avec la conviction simple de défendre l’intérêt général, la transparence et le respect dû à chaque habitant ». Mais selon Philippe Neyraud, le contraste entre la communication municipale « jamais atteinte » et la réalité du terrain serait devenu trop important.
Il décrit ainsi une « gestion qui se dégrade » et une « confiance des Cheneveliers écornée ». En cause : des « affaires répétées », des « petits arrangements entre proches », des « promesses non tenues » et des « pratiques contestables » qui auraient, selon lui, contribué à un « climat politico-moral affaibli ». Autant d’éléments qui, affirme-t-il, « minent la crédibilité de l’action publique ».
Une démocratie locale « confisquée »
Le candidat estime également que la prise de décision s’est « enfermée dans un entre-soi où tout vient d’en haut ». Il cite notamment le référendum local de mars 2024, lors duquel 82 % des votants s’étaient opposés au nouveau plan de circulation. Pour Philippe Neyraud, ce vote marquait « l’écart croissant entre la mairie et la population ».
Des inégalités territoriales et fiscales pointées du doigt
Autre grief : la situation des habitants. Les classes populaires « reléguées au second plan », selon lui, tandis que les classes moyennes seraient « injustement taxées », notamment via l’impôt foncier. Il dénonce aussi une « tranquillité publique en recul », évoquant un « sentiment d’insécurité accru », malgré des chiffres qu’il juge « rassurants seulement en apparence ».
Le cadre de vie n’est pas épargné : Philippe Neyraud critique une « propreté négligée », une « densification excessive », un « manque de mixité sociale » et une urbanisation annoncée susceptible d’accueillir 10 000 habitants supplémentaires. Une évolution qui, dit-il, risque de renforcer « les déséquilibres sociologiques d’un quartier à l’autre ».
La situation du personnel municipal et la dette au cœur des inquiétudes
Le candidat évoque aussi la situation interne à la mairie : « Un personnel municipal maltraité », affirme-t-il, en évoquant des « signaux de souffrance au travail » et des « indicateurs de management confisqués », rendant impossible tout diagnostic précis ou amélioration.
Sur le plan financier, il alerte sur « une dérive dangereuse » : la dette municipale, selon les projections de son groupe, pourrait passer de 18 millions d’euros fin 2025 à 40 millions en 2032, soit un doublement sur un mandat.
Une liste « sans étiquette partisane » et un collectif non politisé
Malgré ce constat, Philippe Neyraud se veut optimiste : « Nous refusons la fatalité. Nous voulons rompre avec l’entre-soi, restaurer la sincérité de l’action publique et replacer l’efficacité au service exclusif de l’intérêt général. »
Il assure avoir rassemblé autour de lui « une très large majorité d’habitants non politisés, de toutes sensibilités », unis par l’objectif de « servir Chenôve avec honnêteté, disponibilité et courage ».
La liste « Le Bon Sens, 100 % Chenôve » se veut ainsi totalement indépendante : « sans l’investiture d’aucun parti », mais portée par « la force d’un collectif déterminé à incarner un changement radical, profond et nécessaire ».
Un appel à un nouveau départ
« Nous sommes prêts. Pour Chenôve. Pour ses habitants. Pour l’avenir », conclut Philippe Neyraud, bien décidé à incarner une alternative crédible lors du scrutin de mars prochain.

Communiqué de presse du 22 novembre 2025 :
Déclaration de candidature de Philippe NEYRAUD « Le Bon Sens, 100 % Chenôve : une alternance nécessaire
Depuis 2020, notre groupe « Le Bon Sens à Chenôve » siège au conseil municipal avec une conviction simple : défendre l’intérêt général, la transparence et le respect dû à chaque habitant.
Malgré un niveau de communication officielle jamais atteint, le constat est clair : la gestion municipale se dégrade, et avec elle, la confiance des Cheneveliers.
Un climat politico-moral affaibli
Affaires répétées, petits arrangements entre proches, promesses non tenues et pratiques contestables : le climat politique local n’a jamais été aussi fragilisé. Ces dérives minent la crédibilité de l’action publique. Mais surtout, ce sont les habitants de Chenôve qui en subissent les conséquences.
Une démocratie locale confisquée
Loin des engagements proclamés, la prise de décision s’est enfermée dans un entre-soi où tout vient d’en haut. Le référendum local de mars 2024, qui a vu 82 % des votants rejeter le plan de circulation, illustre l’écart croissant entre la mairie et la population.
Des classes populaires oubliées… et des classes moyennes injustement taxées
Les classes populaires demeurent reléguées au second plan, malgré les discours qui prétendent l’inverse. Dans le même temps, les classes moyennes subissent une pression fiscale inique, notamment via l’impôt foncier.
Une tranquillité publique en recul
Les chiffres se veulent rassurants, mais le vécu des habitants est tout autre : dégradation du climat général, sentiment d’insécurité accru, insuffisance d’actions concrètes de terrain.
Un cadre de vie qui se détériore
Propreté négligée, densification excessive, manque de mixité sociale, urbanisation annoncée pour accueillir 10 000 habitants supplémentaires : Chenôve est en marche vers un renforcement des déséquilibres sociologiques d’un quartier à un autre.
Un personnel municipal maltraité
Les signaux de souffrance au travail existent, mais les indicateurs de management sont confisqués, empêchant tout constat chiffré et toute amélioration.
Une dérive financière risquée
La dette municipale est en passe de doubler en un seul mandat : de 18 millions d’euros fin 2025, nous projetons 40 millions d’ici 2032. Une fuite en avant dangereuse pour l’avenir de la ville.
Notre ambition : redonner souffle, transparence et confiance à Chenôve, au service de tous les habitants, de toutes les générations et de tous les quartiers.
Ces constats, non exhaustifs, n’entament ni notre détermination ni notre optimisme. Nous refusons la fatalité. Nous voulons rompre avec l’entre-soi, restaurer la sincérité de l’action publique et avec plus d’humilité, replacer l’efficacité au service exclusif de l’intérêt général.
Autour de moi, j’ai rassemblé une très large majorité d’habitants non politisés, de toutes sensibilités, unis par un seul objectif : servir Chenôve avec honnêteté, disponibilité et courage.
Une liste sans étiquette partisane, portée par le bon sens et l’intérêt de tous En mars prochain, j’aurai l’honneur de conduire la liste « Le Bon Sens, 100 % Chenôve » sans l’investiture d’aucun parti, mais avec la force d’un collectif déterminé à incarner un changement radical, profond et nécessaire.
Nous sommes prêts.
Pour Chenôve.
Pour ses habitants.
Pour l’avenir.
Philippe NEYRAUD,
« Le Bon Sens, 100 % Chenôve »
