Rien n’est encore officiel, mais selon nos informations, la commission nationale d’investiture (CNI) des Républicains devrait rendre sa décision concernant les municipales de 2026 à Dijon le 10 décembre 2025. Et sauf retournement de dernière minute, elle devrait annoncer Emmanuel Bichot comme candidat investi pour mener la liste du parti dans la capitale bourguignonne.
Trois prétendants en lice
Trois pré-candidatures étaient en effet sur la table.
- Laurent Bourguignat, conseiller municipal depuis quatorze ans, avait officialisé sa candidature le 14 novembre.
- Axel SIBERT s’était déclaré quelques jours plus tôt, le 5 novembre, mettant en avant sa volonté de « faire preuve d’audace » pour transformer la ville.
- Enfin, Emmanuel Bichot, conseiller municipal d’opposition et figure connue de la droite dijonnaise, notamment à travers son mouvement Agir pour Dijon.
D’après les éléments recueillis, c’est donc Emmanuel Bichot qui devrait être choisi par la CNI pour conduire la liste LR en 2026.
Négociations tendues en interne
Toujours selon nos informations, une 9ᵉ place sur la liste d’Emmanuel Bichot aurait été proposée à Axel Sibert. Celui-ci aurait refusé pour le moment, et des discussions seraient encore en cours. Quant à Laurent Bourguignat, il ne figurerait pas parmi les dix premiers noms pressentis de la future liste, ce qui l’écarterait de fait d’un rôle de premier plan.
Contacté, l’intéressé se montre amer : « Monsieur Bichot ne m’a pas appelé. Cela augure mal d’un rassemblement. Il faut donc préparer une alternative puissante », nous a-t-il déclaré. Il n’a pas souhaité préciser s’il maintiendrait sa candidature, ni s’il pourrait conduire ou soutenir une liste dissidente. La possibilité deux listes à droite reste donc ouverte.
Une victoire en demi-teinte
Si la probable investiture représente une victoire pour Emmanuel Bichot, elle s’accompagne d’un contexte délicat. La droite dijonnaise apparaît plus fragmentée que jamais, et l’hypothèse d’une campagne divisée semble crédible. Reste également à savoir ce que fera Axel Sibert : aura-t-il l’« audace » d’accepter la neuvième place proposée ? Nul ne le sait pour l’heure. Mais pour accepter un tel compromis, il lui en faudrait sans doute… encore davantage.
