Plusieurs collectifs dijonnais appellent à un rassemblement mardi 2 décembre à 18 heures, à l’arrêt de tram Auditorium, pour protester contre l’édition locale des Nuits du bien commun. Selon ces groupes, l’événement, présenté par ses organisateurs comme une soirée de levée de fonds pour des projets solidaires, servirait indirectement un projet politique porté par le milliardaire Stéphane Stérin, qu’ils accusent de promouvoir des idées d’extrême droite.
Les organisateurs de la mobilisation critiquent notamment le programme PERICLES, auquel ils associent les Nuits du bien commun. Ils affirment que cette initiative contribuerait à diffuser dans la société « un discours réactionnaire ». Dans leur communiqué, ils réagissent également à des déclarations de l’organisateur dijonnais publiées le 22 novembre dans Le Bien Public, où celui-ci estimait que « la polémique finira par s’amenuiser ». Pour les militants, ces propos minimiseraient les inquiétudes exprimées par plusieurs associations et syndicats à propos de l’événement.
De nombreuses organisations institutionnelles, associatives et syndicales prévoient déjà une mobilisation le soir du 2 décembre pour dénoncer l’initiative. Le collectif à l’origine de l’appel souhaite, de son côté, organiser un rassemblement au plus près du lieu de tenue des Nuits du bien commun afin de marquer son opposition.
« Nous appelons à nous réunir dès 18 heures à l’arrêt Auditorium », écrivent les militants, invitant habitants, collectifs, associations et syndicats à se joindre à cette mobilisation. L’édition dijonnaise des Nuits du bien commun doit se dérouler le même soir.
Rassemblement appelé par : Assemblée antifasciste, Assemblée Populaire, ATTAC21, CGT, Le FIL, FSU, LDH, La Maison Phare, Morvan Mobilisation Solidaire, Mouvement de la Paix, MRAP, Les Orageuses, Oxfam, Soulèvements de la Terre, Solidaires 21, SOS Racisme, STUCS CNT-SO, UJFP
