Au lendemain de l’annonce du rassemblement de cinq formations politiques de gauche — Parti socialiste, Parti communiste français, Europe Écologie–Les Verts, Place Publique et Génération·s — autour du maire sortant Thierry Falconnet, la réaction de La France insoumise ne s’est pas fait attendre. Patricia Marc, candidate de LFI et tête de liste de l’Union populaire à Chenôve, dénonce une alliance « de façade » et un bilan municipal « trop faible pour être défendu ».
Selon elle, cette union, présentée par ses initiateurs comme un acte de responsabilité, serait au contraire le signe de ce qu’elle décrit comme une « instabilité politique chronique ». « Autour de Falconnet, cinq “forces” politiques font alliance pour les municipales à Chenôve et ne parlent que de “responsabilités”. Mais à Chenôve, on connaît trop bien leur sens de la responsabilité à géométrie variable », affirme-t-elle. Elle accuse ces formations de changer « de cap à chaque échéance électorale » et de ne retrouver l’unité que « lorsqu’elle les arrange ».
Un bilan jugé décevant par LFI
Patricia Marc critique également le fonctionnement de la municipalité sortante, en poste depuis dix ans. « Ce sont les mêmes depuis une décennie : Les Verts, le PCF, Génération·s et le PS. Ils ont beaucoup promis, ils ont très peu tenu », estime-t-elle. Elle évoque notamment des difficultés de recrutement au sein de la police municipale et un manque de stabilité dans les priorités politiques locales.
« Une direction de la police municipale introuvable, des cadres qui ne veulent pas venir travailler dans une ville où la ligne politique change tout le temps », déplore-t-elle, jugeant que « l’ajout du parti de M. Glucksmann, le va-t-en-guerre de Place Publique, ne changera pas grand-chose ».
LFI pointe également les résultats électoraux récents. « Aucun de ces cinq partis n’a été capable de mettre en déroute le parti d’extrême droite, arrivé deuxième lors des européennes — loin derrière LFI, qui, elle, est en tête à toutes les élections dans la commune », rappelle la candidate.
Un bilan « en décalage avec la réalité des quartiers », selon LFI
Dans son intervention, Patricia Marc insiste sur le contraste entre l’annonce de cette union et les difficultés quotidiennes dans les quartiers populaires : « Insalubrité, tranquillité publique dégradée, services publics affaiblis, absence totale de vision. Les habitants voient bien que les promesses des débuts se sont envolées. »
Elle estime que l’alliance PS-PCF-EELV-Place Publique-Génération·s « n’est qu’un écran de fumée pour masquer un bilan trop maigre pour être assumé », et dénonce une union « de circonstance » qui, selon elle, « ne produit ni dynamique, ni crédibilité ».
LFI met en avant l’Union populaire comme alternative
Face à cette union de cinq partis, Patricia Marc affirme que la liste qu’elle conduit incarne une autre forme de rassemblement : « Face à cela, notre liste d’Union populaire, soutenue par La France insoumise, propose tout l’inverse : une union sincère, cohérente et fondée sur un programme clair », assure-t-elle.
Elle promet un projet « construit avec les habitants », visant à « redonner des moyens, une direction et une dignité à Chenôve ». L’Union populaire entend « rompre avec dix ans de renoncement » et replacer « les quartiers populaires au cœur de l’action publique ».
Pour la candidate, l’enjeu des municipales est clair : « Chenôve mérite une alternative solide, courageuse et fidèle à ses valeurs — c’est exactement ce que nous proposons avec l’Union populaire LFI. »
Déclaration de Patricia Marc, candidate LFI à Chenôve, du 5 décembre 2025 :
Autour de Falconnet, cinq « forces » politiques font alliance pour les municipales à Chenôve et ne parlent que de « responsabilités ». Mais à Chenôve, on connaît trop bien leur sens de la responsabilité à géométrie variable. Ce sont les mêmes qui changent de cap à chaque échéance électorale, les mêmes qui se découvrent une unité de façade quand cela les arrange, et qui se divisent dès qu’il faut tenir une ligne claire.
Des girouettes politiques. Des boutiquiers qui, depuis dix ans, gèrent la commune comme on gère un petit commerce : chacun protège sa boutique, ses intérêts, ses équilibres internes… mais finalement, rien ne change pour les habitants. M. Falconnet (PS) et son équipe, dont Les Verts, le PCF et Génération’s, sont aux responsabilités depuis une décennie. Ils ont beaucoup promis, ils ont très peu tenu. Le résultat est évident : une municipalité incapable d’attirer des cadres compétents, une direction de la police municipale introuvable, car les professionnels ne veulent tout simplement pas venir travailler dans une ville où la ligne politique change tout le temps et où les priorités ne sont jamais assumées.
L’ajout du parti de M. Glucksmann, le va-en-guerre de Place Publique, ne changera pas grand-chose. Et sur le terrain électoral, ce n’est guère mieux : aucun de ces cinq partis n’a été capable de mettre en déroute le parti d’extrême droite, arrivé deuxième à Chenôve lors des élections européennes — loin derrière LFI, qui, elle, est en tête à toutes les élections dans la commune. Leur union prétendue ne produit ni dynamique, ni crédibilité, ni protection démocratique pour les habitants.
Et pendant que ces cinq partis se congratulent sur leur union de circonstance et prennent la pose sur une photo, s’accrochant les uns aux autres comme pour être sûrs de tenir debout, les quartiers populaires vivent l’inverse : l’abandon, jour après jour. Insalubrité, tranquillité publique dégradée, services publics affaiblis, absence totale de vision. Les habitants voient bien que les promesses des débuts se sont envolées. Ils voient bien que les décisions prises ne répondent jamais aux urgences réelles.
Ils voient bien que cette alliance n’est qu’un écran de fumée pour masquer un bilan trop maigre pour être assumé. Face à cela, notre liste d’Union Populaire, soutenue par La France insoumise, propose tout l’inverse : une union sincère, cohérente et fondée sur un programme clair. Pas une alliance de façade, mais un projet construit avec les habitants, pensé pour redonner des moyens, une direction et une dignité à Chenôve.
L’Union Populaire, c’est l’engagement de rompre avec dix ans de renoncement, de remettre les quartiers populaires au cœur de l’action publique et de porter enfin une politique qui répond aux besoins réels, pas aux arrangements entre appareils. Chenôve mérite une alternative solide, courageuse et fidèle à ses valeurs — c’est exactement ce que nous proposons avec l’Union Populaire LFI.
