La France Insoumise (LFI) a officiellement lancé sa campagne municipale lors de sa Convention nationale organisée le 23 novembre à Aubervilliers. Plusieurs milliers de militantes et militants venus de tout le pays ont participé à l’événement, marquant le début d’une mobilisation d’envergure en vue des élections municipales de 2026. Le mouvement a confirmé sa présence dans plus de 500 communes, dont toutes les villes françaises de plus de 100 000 habitants, parmi lesquelles Dijon occupe une place stratégique.
En Côte-d’Or, LFI 21 a rapidement relayé cette annonce. Mais un élément étonnant a retenu l’attention : l’absence totale de mention de la tête de liste dijonnaise dans leur communiqué. Une omission encore plus surprenante que Dominique Guidoni-Stoltz, figure locale du mouvement, a justifié dans les colonnes d’Actu Dijon (article du 1er décembre 2025) en expliquant : « Ce n’est pas notre préoccupation immédiate. On ne veut pas mettre un nom sur une affiche, mais construire un travail collectif. » Une conférence de presse serait prévue mi-décembre pour dévoiler officiellement ce nom.
Pourtant, ce mystère savamment entretenu n’en est pas vraiment un. Depuis le 28 novembre 2025, le site national de La France Insoumise affiche clairement Dominique Guidoni-Stoltz comme tête de liste à Dijon. L’information est publique, accessible à tous… sauf apparemment dans la communication locale du mouvement.

Difficile, dès lors, de comprendre la stratégie de LFI Dijon : pourquoi vouloir faire durer le suspense autour d’un secret qui n’en est plus un ? Cette dissonance entre l’annonce nationale et le discours local interroge sur la cohérence de la campagne et sur la gestion de l’image du mouvement à l’échelle dijonnaise.
Reste à voir si la conférence de presse annoncée dissipera cette impression de flou ou si LFI continuera à privilégier une communication centrée sur le collectif au risque de créer de la confusion autour de ses propres choix.
