L’année se termine non pas par une mauvaise nouvelle, mais par un éclaircissement. Une mise au point nécessaire, après le dépôt d’une main courante par le boxeur Bilel Latreche, faisant suite à un appel téléphonique adressé à notre rédaction.
Les faits remontent à un matin ordinaire. La rédaction travaille sur plusieurs sujets lorsque le téléphone sonne, en numéro masqué. L’appel n’émane pas d’un démarcheur, mais de Bilel Latreche lui-même. Le boxeur souhaite s’expliquer à propos d’un article précédemment publié, intitulé : « Affaire Latreche : un enregistrement audio fuit. Nous choisissons, une fois encore, de respecter le droit ».
Cet appel, loin d’être anodin, donnera lieu à une discussion tendue entre le boxeur et notre rédacteur en chef. Quelques jours plus tard, Bilel Latreche dépose une main courante, dans laquelle il déclare notamment : « Dans le cadre d’une procédure impliquant mon ex-femme, j’ai fait un recours. De plus, j’ai également déposé plainte contre elle pour des faits de violences antérieurs. Cette affaire a été portée à la connaissance du public et un blogueur que ma femme connaît bien a commencé à publier des articles remettant en cause ma réputation car ses propos sont modifiés de la réalité. J’ai déjà pris contact avec lui pour lui connaître les raisons de ces agissements et il m’a tenu des propos provocateurs aujourd’hui par téléphone en ces termes “viens en bas de chez moi 03 rue des Péjoces, on va s’expliquer !”. Je n’ai pas répondu à sa provocation, je pense que c’est mon ex-femme qui est derrière tout ça. » Etc.. etc… »

Afin de permettre à chacun de se faire sa propre opinion, nous avons choisi de publier l’intégralité de la conversation téléphonique, telle qu’elle s’est déroulée, sans modification, sans interprétation et sans reformulation.
Fabien Bauduin : « Monsieur Latreche, quel article j’ai fait calomnieux ? »
Bilel Latreche, sur un ton bien énervé : « Non mais, hé, joue pas sur les mots, joue pas sur l’intention. Vous savez très bien votre intention, où elle se place. Votre intention, on le sait, elle se place dans un…»
Notre rédacteur en chef, voyant le ton monter, coupe la parole à Bilel Latreche et dira : « Bon, monsieur Latreche, monsieur Latreche… »
Bilel Latreche coupe à son tour la parole à notre rédacteur en chef, tout énervé, et lui dit : « Arrête, arrête, oh, oh ! Tu te serais en face de moi, tu me parlerais pas comme ça. Ferme ta bouche, hein ! Parle tranquille, hein ! »
Notre rédacteur en chef réplique face aux propos du boxeur, sans avoir peur : « Eh ben venez, on se voit ! Ben venez, on se voit ! »
Bilel Latreche réplique : « Viens, on se voit tout de suite, vas-y viens, on se voit tout de suite ! Vas-y, viens ! »
Notre rédacteur en chef ne se démonte pas et ira jusqu’à lui donner son adresse personnelle : « Eh ben allez, — rue du T——– P———–, si vous voulez, c’est là que j’habite, vous le savez ! »
Bilel Latreche : « non, non, je sais pas ! »
Notre rédacteur en chef, quelque peu agacé par le comportement du boxeur, lui dit alors : « Vous m’appelez, vous me menacez, c’est quoi ce délire, là ? »
Bilel Latreche : « Mais, mais où je vous ai menacé ? »
Notre rédacteur en chef : « Ben je ne sais pas, vous oser le ton, là ! »
Bilel Latreche : « Quand j’osais le ton, c’est pour te dire, tu me parlerais pas comme ça, tu serais en face de moi. » C’est très mal connaître notre rédacteur en chef, croyez-nous !
Notre rédacteur en chef : « Déjà, vous… Hé, vous me tutoyez pas, d’accord ? »
Bilel Latreche : « Non mais attends, oh, oh, oh, vous prenez pour qui, là ? »
Notre rédacteur en chef : « Pour monsieur Bauduin, et vous, vous vous prenez pour qui à tutoyer les gens ! Vous m’appelez, vous me dites… Vos articles, vos articles, vos ça, vos ça ! »
Bilel Latreche reprend sa casquette de médiateur et dit à notre rédacteur en chef : « Monsieur Bauduin ! Vous voulez qu’on se voie avec un intermédiaire ? On se voie avec un intermédiaire. »
Notre rédacteur en chef : « Ah, ben tiens, tiens, ça change de discours, là ! »
Bilel Latreche : « Attends, c’est pas ça change de discours. C’est que moi, mon discours avec vous, il a toujours été clair. Est-ce que une fois, jusqu’à présent, je vous ai manqué de respect ? » Bilel Latreche, en disant cela, oublie sûrement les propos qu’il a tenus sur notre rédacteur en chef sur son compte Facebook, bref… continuons !
Notre rédacteur en chef : « Ben là, vous m’appelez, là, et puis vous me parlez comme vous me parlez, ça me plaît pas, hein ! Eh, c’est bon, hein ! »
Bilel Latreche : « Monsieur Bauduin, la chose, elle est simple. Est-ce que une fois, jusqu’à présent, je vous ai manqué de respect ? »
Notre rédacteur en chef : « Ben là, aujourd’hui, vous m’appelez comme vous… Et le ton que vous employez avec moi, vous l’employez avec qui vous voulez, mais pas avec moi, hein ! Je vous le dis, hein ! »
Bilel Latreche : « Oh, redescendez ! redescendez ! »
Notre rédacteur en chef : « Non, non, mais c’est à vous de redescendre, champion du monde ou pas, j’en ai rien à secouer, moi ! Maintenant, les articles, ils vous plaisent pas, vous faites ce que vous avez à faire, mais vous m’appelez pas en me donnant des leçons de morale ! »
Bilel Latreche : « C’est pas une question de leçons de morale ! »
Notre rédacteur en chef : « Et vous me gueulez pas dessus, je suis pas votre pote, moi ! »
Bilel Latreche : « Attends, attends, attends, attends ! Heu, heu, heu, heu, heu, reste tranquille ! »
Notre rédacteur en chef : « Non, non, non, non, non, y a pas de reste tranquille ! J’habite — rue du T—— P——-, vous êtes pas contents ou vous pointez ? Maintenant, vous arrêtez de me faire chier ! » Et il lui raccrochera au nez !
Éléments de constat et incohérences relevées
À la lecture attentive de la conversation téléphonique retranscrite ci-dessus, plusieurs éléments factuels apparaissent de manière évidente et soulèvent de sérieuses interrogations quant au contenu de la main courante déposée par Bilel Latreche.
Premièrement, il est incontestable que l’appel téléphonique a été initié par Bilel Latreche lui-même. Il ne s’agit donc en aucun cas d’un harcèlement, d’une provocation initiale ou d’une démarche de notre rédaction visant à entrer en contact avec lui.
Deuxièmement, le ton employé lors de cet échange est clairement établi par les propos retranscrits mot pour mot. La montée de tension est progressive et s’opère dès les premières minutes de la conversation, notamment par des interruptions répétées, un tutoiement imposé et des phrases à caractère intimidant. Ces éléments figurent explicitement dans la conversation et ne relèvent d’aucune interprétation.
Troisièmement, la version présentée dans la main courante apparaît pour le moins incomplète, voire orientée. Certains propos tenus lors de l’échange téléphonique n’y figurent pas, tandis que d’autres sont présentés de manière à inverser la dynamique réelle de la discussion. Cette sélection partielle des faits donne une lecture tronquée de la situation et tend à présenter notre rédaction comme à l’origine de propos provocateurs, ce que la retranscription intégrale ne confirme pas.
Quatrièmement, l’adresse mentionnée dans la main courante ne correspond pas à celle évoquée lors de la conversation téléphonique. Cet élément factuel, vérifiable, interroge sur l’exactitude globale des informations déclarées et renforce le sentiment d’une présentation arrangée des faits.
Il convient également de préciser un point essentiel : nous disposons de la preuve matérielle des propos tenus lors de cet échange téléphonique. La retranscription publiée repose sur des éléments concrets et vérifiables, conservés précisément afin d’éviter toute contestation ultérieure ou toute déformation des faits.
Lorsqu’une main courante est déposée, elle engage la responsabilité de son auteur quant à la sincérité et à l’exhaustivité des faits rapportés. Omettre certains propos, en minimiser d’autres ou en modifier le contexte revient à orienter la lecture d’un événement à son avantage, au détriment de la réalité. Nous le disons ouvertement, avec monsieur, nous y sommes habitués !
L’ensemble de la rédaction de Dijon Actualités, ainsi que son président, apporte un soutien sans faille à notre rédacteur en chef. Nous ne céderons pas face aux pressions, d’où qu’elles viennent. Une chose est sûre : entre les propos de Monsieur Bilel Latreche et la réalité des faits, il existe une grande différence. Les services de police auront, nous n’en doutons pas un instant, une oreille attentive à la réalité des faits et des propos tenus. Dijon Actualités ne provoque pas, contrairement à ce qu’affirme Bilel Latreche ; Dijon Actualités écrit des articles circonstanciés, comme celui-ci.
