Dans un monde où les luttes sociales transcendent les frontières nationales, le 1er mai revêt une importance particulière en tant que journée de solidarité internationale. C’est dans cet esprit que l’Union syndicale Solidaires lance un appel à l’action, invitant chacun à se mobiliser pour défendre les droits des travailleurs et travailleuses à travers le globe.
Dans un communiqué de presse, l’Union syndicale Solidaires souligne que les batailles pour les droits des travailleurs et travailleuses sont indissociables des mouvements similaires menés dans d’autres régions du monde. Cette solidarité internationale est essentielle pour plusieurs raisons :
Tout d’abord, les droits sociaux, les salaires décents, les conditions de vie dignes et les libertés syndicales ne prennent leur véritable sens qu’à l’échelle mondiale. Les actions des acteurs de la mondialisation néolibérale visant à détruire ces droits sociaux et à maintenir les salaires bas par le biais des délocalisations doivent être combattues activement.
De plus, les conflits qui sévissent dans d’autres parties du monde ont un impact direct sur nos sociétés locales. Dans un contexte marqué par des conflits dévastateurs en Ukraine et en Palestine, il est impératif de faire entendre notre voix pour la paix et la justice, estime le syndicat.
L’Union syndicale Solidaires dénonce également la complicité des gouvernements dans la vente d’armes et les relations avec des régimes oppressifs et colonisateurs. Elle réaffirme son engagement en faveur d’une paix juste et durable, fondée sur le respect du droit international.
En France, selon le syndicat, les travailleurs et travailleuses font face à une menace croissante avec un nouveau plan d’austérité qui risque de démanteler davantage les services publics et les politiques garantes de l’intérêt général et de l’égalité. Ce gouvernement privilégie les intérêts des grandes entreprises au détriment des plus vulnérables, préparant ainsi de nouvelles attaques contre le Code du travail et l’assurance chômage.
Face à cette politique creusant les inégalités sociales et mettant en péril les services publics et la transition écologique, l’Union syndicale Solidaires demande des mesures urgentes pour garantir des conditions de vie dignes pour tous, en particulier pour les étudiants, les femmes, les chômeurs et les retraités.
Pour le syndicat, le 1er mai est également une occasion de poursuivre les mobilisations pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, car les inégalités persistent, notamment en matière salariale et en ce qui concerne la précarité alimentaire.
L’Union syndicale Solidaires condamne fermement la loi sur l’immigration adoptée en début d’année, qualifiant cette action d’inepte et alignée sur les idées de l’extrême droite. Elle exige son abrogation ainsi que la régularisation des sans-papiers, en particulier des camarades en grève chez DPD et Chronopost depuis plus de 29 mois.
Enfin, contre l’extrême-droite et l’ultralibéralisme, il est crucial de renforcer les luttes sociales. L’Union syndicale Solidaires appelle à défendre les libertés collectives et individuelles, y compris le droit de manifester et les libertés syndicales, tout en s’opposant aux atteintes à la liberté d’expression au nom de la lutte contre le terrorisme.
En ce 1er mai, l’Union syndicale Solidaires invite tous les travailleurs et travailleuses, jeunes, étudiants et retraités à se joindre aux manifestations en France et dans le monde entier. Ensemble, luttons contre l’austérité, défendons l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et œuvrons pour une paix juste et durable dans le monde.