La traditionnelle marche du 1er mai de cette année, qui a eu lieu le mercredi 1er mai 2024, a rassemblé plus de 2 500 personnes selon l’intersyndicale. Sous un ciel clément, les militants de tous bords ont battu le pavé de la ville, unissant leurs voix et leurs pas pour défendre des valeurs fondamentales telles que l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés, et la paix mondiale.
La manifestation, initiée par un appel conjoint des syndicats CGT, FSU, FO, et Solidaires, s’est déroulée dans une ambiance à la fois militante et festive. Selon les chiffres officiels, la police a comptabilisé environ 2 000 personnes en milieu de parcours, tandis que la CGT estimait le nombre de manifestants à 2 500. Les estimations nationales divergeaient également, avec le ministère de l’Intérieur déclarant 121 000 manifestants contre 200 000 selon la CGT.
Bien que cette mobilisation ait été inférieure à celle enregistrée lors du mouvement de contestation de la réforme des retraites l’année précédente, elle reste en phase avec les cortèges post-crise sanitaire des années précédentes.
Au cœur du défilé, un forum militant a animé la place Wilson, offrant un espace de débats et d’informations pour les participants. Des stands improvisés ont proposé du muguet, des livres, ainsi que des activités militantes, soulignant la diversité des causes défendues par les manifestants. À Dijon, une petite tradition veut que chaque année, avant le départ de la manifestation, les associations et autres collectifs s’installent sur la place Wilson pour exposer leurs revendications.
Les prises de parole des leaders syndicaux ont été marquantes, mettant en lumière les enjeux sociaux et politiques actuels. Franck Laureau, secrétaire général de FO Côte-d’Or, a souligné la nécessité de lutter pour préserver et conquérir de nouveaux droits, dénonçant notamment les politiques d’austérité et les réformes préjudiciables aux travailleurs. Les représentants de Solidaires, FSU et CGT ont également exprimé leur opposition aux politiques gouvernementales, déplorant les inégalités croissantes et les atteintes aux droits sociaux. Ils ont appelé à renforcer les luttes sociales pour garantir des conditions de vie dignes pour tous.
De retour sur la place Wilson, les manifestants se sont dispersés paisiblement, laissant derrière eux un message fort de solidarité et de résistance face aux injustices sociales. Aucun incident n’a été à déplorer, et il convient de souligner que l’esprit du 1er mai de cette année était radicalement différent de celui de l’année précédente.