Si l’enquête révèle que la rumeur est vraie, alors nous serions face à un acte complètement fou ! Depuis quelques jours, la rumeur enfle parmi les locataires du 20, avenue Édouard-Belin. Un conteneur à poubelles aurait été incendié au rez-de-chaussée, placé dans l’ascenseur, puis envoyé dans les étages.
Le pire est que cette hypothèse ne serait pas étonnante vu le contexte dans ce bâtiment. Les squats y sont nombreux, et plusieurs incendies volontaires ont déjà eu lieu à cette adresse, comme le 18 juin 2024, où un incendie volontaire avait été allumé au pied des ascenseurs au rez-de-chaussée (voir notre article ici).
Dans la nuit du 14 au 15 juillet, le conteneur à poubelles qui avait servi à monter un véritable guet-apens contre les services de police venait déjà de cet immeuble. Pour rappel, les services de police avaient subi une attaque à coups de tirs de mortier face au bâtiment (voir notre article ici).
La thèse d’une origine électrique de l’incendie, qui circulait dès le 15 juillet au matin, est en train de laisser place à une thèse qui fait froid dans le dos ! Comment peut-on, franchement, mettre le feu à un conteneur à poubelles, appeler l’ascenseur, le mettre dedans et l’envoyer dans les étages supérieurs ? Il faudrait être complètement fou pour commettre un tel acte !
Des gens, qui ne demandent qu’à vivre tranquillement dans leur quartier, se seraient retrouvés dans cette situation, car des abrutis, des fous, comme nous le disons ici, auraient eu l’idée de faire un tel geste ! Combien de temps encore, laisserons-nous des jeunes pourrir la vie des habitants, dégrader les communs, intimider les gens, mettre le feu, au risque de tuer des gens qui, eux, ne demandent rien ?
Si la rumeur s’avère vraie, alors nous serions face à une bien triste réalité : des gens sont prêts à mettre en péril des vies humaines, dans quel cadre, la question reste posée ? Beaucoup d’élus ont réagi suite aux deux incendies survenus dans le quartier de Fontaine d’Ouche, comme Massar N’Diaye, qui a déclaré via les réseaux sociaux : » Il y a des cicatrices qui peinent à se refermer tant la bêtise, la folie humaine et les faits accidentels se rappellent à nous. Depuis 3 jours, cette odeur de suie plonge à nouveau certains habitants du quartier de la Fontaine d’Ouche dans les souvenirs les plus douloureux qu’il a connu.
Se sentir impuissant face à la nature est un sentiment qui place parfois l’Homme à sa place. Mais ce sentiment se transforme en colère lorsque l’accident ou l’action de l’Homme deviennent la cause de souffrances de personnes qui n’ont rien demandé si ce n’est à vivre paisiblement. Et si je me dit qu’il n’est pas possible de maîtriser pleinement ces causes, il n’en demeure pas moins que face au désarroi, cette culpabilité émotive nous traverse. Que faire de plus? Comment agir plus vite sur les transformations sociétales ? Comment mieux travailler ensemble et éviter la contrainte qui a une durée de vie courte.
Être élu, c’est se poser tous les jours ces questions. C’est être humain, accepter les échecs, les comprendre et appréhender le plus finement possible les réussites« .
Puis il ajoute : » Je pense à mes voisins, à ces longues discussions que nous entretenons ensemble, aux larmes, aux visages tristes et résiliants, … Vous avez tous mon plein soutien. Si, demain est un autre jour, il est aussi loin. Alors, il nous impose à sa façon la nécessité de continuer à œuvrer pour un territoire, de penser l’avenir ensemble tout en surlignant ce qui nous oblige les uns envers les autres« .
Un joli discours, comme tant d’autres prononcés par plusieurs élus ! Des discours qui, disons-le clairement, ne résoudront pas le problème ! Et ce problème perdure depuis bien longtemps, tout le monde le sait ! Si la rumeur s’avère vraie, il faudra bien plus que des discours politiques pour mettre un terme définitif à ces actes ignobles !