L’APRES, coalition influente au sein du Nouveau Front Populaire (NFP), prend les devants dans la mobilisation annoncée pour le 7 septembre, suite au refus du Président Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets Première ministre, malgré la victoire du NFP aux dernières élections. Ce geste du président est décrit par l’APRES comme un « coup de force institutionnel » et un « déni démocratique ».
Les fondateurs de l’APRES, incluant des figures politiques telles que Alexis Corbière, Clémentine Autain, et Danielle Simonnet, appellent à une grande manifestation pour défendre la souveraineté populaire et exiger que le gouvernement respecte le choix des électeurs. Ils critiquent ouvertement l’interprétation abusive des pouvoirs présidentiels qui, selon eux, bafoue les institutions de la 5e République et piétine la séparation des pouvoirs.
Face à cette situation, l’APRES propose la création d’une instance collégiale permanente au sein du NFP pour coordonner les efforts et rassembler régulièrement l’ensemble des partis, syndicats et associations membres. Cette initiative vise à renforcer la cohésion et l’efficacité du front dans sa lutte pour une transition vers une 6e République et pour mettre en œuvre un programme axé sur la justice sociale et écologique.
En outre, l’APRES recommande la mise en place d’assemblées citoyennes dans chaque circonscription afin d’organiser des mobilisations locales nécessaires pour maintenir la pression sur le gouvernement. Ces assemblées permettraient de solidifier la base populaire du NFP et de garantir une mobilisation efficace et étendue.
L’implication directe de l’APRES dans l’appel à la manifestation du 7 septembre illustre leur rôle central et leur engagement en faveur de la démocratie et de la justice. Ils invitent non seulement les membres du NFP, mais également toutes les organisations politiques, syndicales et associatives à se joindre à eux pour un rassemblement d’ampleur, soulignant l’importance de l’unité face aux défis politiques actuels.