« Les entreprises pétro-gazières sont en grande partie responsables des événements climatiques extrêmes. Et pourtant, contrairement à la population qui s’assure, elles ne participent pas aux dédommagements », c’est à travers ces mots que le groupe local de Dijon de Greenpeace France a revendiqué sa dernière action via les réseaux sociaux. Plusieurs militants ont tagué au sol, et ce dans plusieurs rues de Dijon : « Catastrophes climatiques : MERCI TotalEnergies ».
Pour Greenpeace France, « depuis le début des années 70, Total sait pertinemment que la combustion des énergies fossiles, qui sont au cœur de ses activités, est l’une des causes principales du dérèglement climatique. Bien qu’elle ait été alertée des conséquences catastrophiques que l’humanité subirait si elle n’opérait pas rapidement une transition vers les énergies renouvelables, elle a fait le choix de mettre en place une stratégie de désinformation et de “fabrication du doute” pendant de nombreuses années.
Dans quel but ? Freiner toute action politique qui conduirait à limiter l’extraction du pétrole et du gaz. Elle a contribué à semer le doute sur la réalité du réchauffement planétaire et à retarder l’action climatique. Aujourd’hui encore, les déclarations de TotalEnergies sur son empreinte carbone restent douteuses et opaques ».
L’impact de cette action militante ne se limite pas à la sphère médiatique ou sociale ; elle a des répercussions concrètes sur le terrain. Les services de nettoyage de la ville de Dijon ont nettoyé, et continuent de nettoyer, ces tags. Cette démarche de Greenpeace vise à attirer l’attention sur ce qu’ils perçoivent comme une injustice environnementale et économique, exhortant les grandes entreprises énergétiques à prendre leurs responsabilités face à la crise climatique globale.