Ce samedi 21 septembre 2024, la Côte-d’Or a été le théâtre de deux manifestations contre le gouvernement « Macron-Barnier », mais la mobilisation a montré un net recul. À Montbard, seulement une vingtaine de personnes ont répondu à l’appel, contre une centaine il y a deux semaines. À Dijon, environ 200 personnes ont manifesté sous un soleil généreux, un chiffre bien inférieur aux attentes.
Ces manifestations faisaient partie d’un mouvement national avec une soixantaine de rassemblements annoncés à travers la France, selon le site de La France Insoumise (LFI), alors que Michel Barnier finalisait la composition d’un gouvernement marqué à droite, deux mois après élections législatives remportées sans majorité absolue par la coalition de gauche.
Cependant, l’appel à manifester a été peu suivi. À Paris, seulement 3 200 manifestants ont défilé, selon la préfecture de police, contre 26 000 le 7 septembre. Ailleurs en France, la participation a également été faible, avec 2 200 manifestants à Marseille, 400 à Bordeaux, environ 200 à Angoulême et Nantes, et une centaine à Strasbourg. LFI espérait “augmenter la pression populaire” après la mobilisation du 7 septembre qui avait rassemblé entre 110 000 manifestants selon les autorités et 300 000 selon les organisateurs, mais cet objectif n’a pas été atteint.
La lassitude semble s’installer chez les militants, certains à Dijon blâment même les syndicats locaux comme la CGT 21, Solidaires 21 et la FSU 21 pour ne pas avoir appelé à manifester. La question se pose maintenant de savoir quelle sera la prochaine étape pour les militants alors que le gouvernement Barnier, avec ses 39 ministres et secrétaires d’État, a été dévoilé samedi soir. Une chose est sûre : la mobilisation du 21 septembre a été un échec, les syndicats eux, appelant à manifester le 1er octobre 2024.