Le maire de Dijon, François Rebsamen, a récemment pris la parole pour clarifier sa position concernant les conseillers municipaux ayant porté des candidatures dissidentes lors des récentes élections législatives anticipées. Parmi eux, Sladana Zivkovic, candidate dans la première circonscription, contre Océane Godard ainsi que Georges Mezui et Nora Mostaine dans la troisième, face à Pierre Pribetich.
Lors d’un séminaire de rentrée organisé avec les conseillers municipaux de la majorité, le maire a tenu à souligner qu’il ne sanctionnerait pas l’engagement citoyen de ces élus. « J’ai dit en préambule que je n’avais pas à sanctionner l’engagement citoyen des personnes aux élections législatives. Chacun a le droit d’être candidat. Moi, je ne suis pas là pour sanctionner un tel ou une telle. Les seules sanctions que je peux apporter à quelqu’un ou quelqu’une, c’est quand il ne travaille pas », a déclaré François Rebsamen.
Cette déclaration fait suite à des questions sur le retrait d’une délégation à Sladana Zivkovic en 2022, à la suite de sa candidature lors d’une précédente élection. Le maire a répondu à ces critiques en affirmant : « Oui, c’est bien ce que je disais juste avant. » Il a ainsi réaffirmé que les sanctions au sein du conseil municipal ne sont pas liées à l’engagement politique des élus, mais uniquement à la qualité de leur travail.
Pour rappel, le maire de Dijon et président de Dijon Métropole a appelé avec force à un « rassemblement des sociaux-démocrates » pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet.
Cette clarification vient apaiser les tensions liées aux candidatures dissidentes, alors que le maire de Dijon insiste sur le fait que chacun est libre de se présenter à une élection, sans que cela ne remette en cause son rôle au sein de la majorité municipale, tant que le travail est effectué avec rigueur et sérieux.