Le 1er octobre 2024 sera une journée cruciale pour Michel Barnier, fraîchement nommé Premier ministre. À 15 heures, il prononce sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, marquant distinctement le début de son mandat. En préparation de ce rendez-vous, un « séminaire gouvernemental » rassemblera les ministres dès le vendredi précédent. Le lendemain de son discours, le 2 octobre, la première séance de questions au gouvernement se déroulera à partir de 14 heures.
Mais cette journée ne sera pas seulement marquée par l’action parlementaire. En parallèle, plusieurs syndicats, dont la CGT, Solidaires et la FSU, appellent à une mobilisation nationale contre la politique du gouvernement. Selon la CGT, la nomination de Michel Barnier est perçue comme un affront aux électeurs : » non seulement Emmanuel Macron ignore le front républicain qui a bloqué l’extrême droite, mais les reculs sociaux vont se perpétuer et s’aggraver avec le soutien du Rassemblement National« . Les syndicats s’inquiètent notamment des réformes à venir sur les retraites, l’assurance chômage et la sécurité sociale, tout en dénonçant l’érosion du pouvoir d’achat.
» Tout augmente sauf nos salaires et notre pouvoir d’achat continue à baisser ! « , alerte la CGT. À Dijon, le rassemblement est fixé à 14 heures place de la Libération, et des manifestations sont prévues partout en France. Cette journée du 1er octobre représente donc un double test : d’un côté, pour Michel Barnier qui devra convaincre face à une opposition sociale de plus en plus déterminée ; de l’autre, pour les syndicats qui espèrent mobiliser massivement. Le résultat de cette journée pourrait bien définir les mois à venir, tant sur le plan politique que social.
