Ce mardi 1er octobre, une manifestation organisée par les syndicats CGT, FSU et Solidaires s’est déroulée à Dijon. Environ 600 manifestants se sont réunis sur la place de la Libération avant de défiler dans les rues de la ville. Ils ont exprimé leur opposition à la réforme des retraites et réclamé une augmentation des salaires. Ce mouvement de rentrée, bien que traditionnel, revêtait un caractère symbolique, notamment en raison du discours de politique générale prononcé au même moment par le Premier ministre Michel Barnier.
Malheureusement pour les syndicats, la mobilisation n’a pas été à la hauteur de leurs attentes. Plusieurs facteurs semblent avoir contribué à cet échec, à commencer par les conditions météorologiques défavorables, mais pas seulement. En effet, un grand nombre de personnes ne se sont pas mobilisées, ce qui a considérablement diminué l’impact.
Il est évident que cette faible participation constitue un revers pour les organisations syndicales. La question se pose maintenant de savoir quelle stratégie elles adopteront à l’avenir. Face à un dilemme, ces organisations savent que leur réussite repose essentiellement sur la mobilisation populaire. Cependant, avec une telle démobilisation, il devient de plus en plus difficile pour elles de peser dans les débats sociaux et politiques. La suite des événements reste donc incertaine.