Depuis sa création en 1980 par le Radical Pierre Simon, l’association pour le droit de mourir dans la dignité a été au cœur des luttes pour faire valoir le respect des convictions de chaque individu concernant sa propre fin de vie. C’est dans cette continuité que la fédération de la Côte-d’Or du Parti Radical se mobilise une fois de plus, alors que le débat sur la fin de vie revient au centre des discussions nationales.
L’annonce par Nathalie Delattre, présidente par intérim du Parti Radical et ministre déléguée chargée des relations avec le Parlement, de la reprise des débats sur la fin de vie et de leur inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale le 27 janvier prochain marque une étape essentielle. Cet événement symbolise une opportunité cruciale pour faire avancer les droits des citoyens à choisir leur fin de vie avec dignité.
Pour Jean-Philippe Morel, président du Parti Radical de la Côte-d’Or, ces débats doivent être menés à bien pour aboutir à la reconnaissance d’un véritable droit à mourir dans la dignité, tout en respectant les convictions de chacun. « Nous ne pourrons y parvenir sans garantir l’accès aux soins palliatifs, dont le développement partout en France doit être une priorité absolue », a-t-il déclaré. Les soins palliatifs sont la clé pour offrir un accompagnement de qualité et assurer que toute personne puisse faire valoir son choix, qu’il s’agisse de poursuivre les traitements, de recevoir des soins palliatifs, ou de choisir une autre voie pour mettre fin à ses souffrances.
Maxime Moulazadeh, secrétaire général du Parti Radical de la Côte-d’Or, a ajouté qu’il est crucial de ne pas fermer les yeux sur des souffrances qui sont souvent insupportables et incurables. « Notre devoir est aussi d’accompagner celles et ceux qui le souhaitent dans leur fin de vie, toujours dans le respect de leur liberté de conscience et dans un cadre légal qui les protège », a-t-il affirmé. Il rappelle ainsi que la dignité doit primer, qu’il s’agisse de choix personnels sur la fin de vie ou d’accès à des soins appropriés.
Le Parti Radical réaffirme sa volonté d’être à l’avant-garde de ce combat sociétal. Le respect des choix individuels concernant la fin de vie est une question d’éthique, mais aussi de liberté individuelle. Le débat qui s’ouvrira en janvier sera décisif pour écrire une nouvelle page de l’histoire de la solidarité et des droits des patients en France.
Pour les militants du Parti Radical, la fin de vie est une question qui doit être abordée sans tabou, afin que chaque citoyen puisse choisir, dans un cadre sécurisé, la manière dont il souhaite vivre ses derniers moments. L’évolution de la loi représentera un signe fort de respect de la diversité des parcours de vie et de l’humanité de chacun.