Dans un contexte où les tensions autour des enjeux environnementaux et agricoles s’intensifient, Claire Mallard, présidente du groupe écologiste au Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté, appelle à un soutien indéfectible envers l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et l’Agence Bio. Elle dénonce les attaques injustifiées à leur encontre et alerte sur les conséquences pour l’État de droit, l’environnement et la santé publique.
Soutenir l’OFB : un impératif démocratique
Depuis plus d’un an, l’Office Français de la Biodiversité fait l’objet de critiques virulentes émanant de certains secteurs du monde agricole. Ces attaques, qualifiées d’« injustes et dangereuses » par les écologistes, remettent en question le travail essentiel des agents de l’OFB, chargés de missions de service public pour la préservation de l’environnement.
« Accuser la police de l’environnement, de la chasse et de l’eau d’humilier les agriculteurs est non seulement faux, mais aussi une posture dangereuse », déclare Claire Mallard. Selon elle, ces déclarations du premier ministre, qui fragilisent la légitimité de l’OFB, mettent en péril l’autorité de l’État, la démocratie et les principes républicains.
Le Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté avait déjà exprimé son soutien aux agents de l’OFB en adoptant, à l’initiative des élus écologistes, un vœu en décembre 2024. Aujourd’hui, cette solidarité s’étend au mouvement social des agents de Saône-et-Loire.
Protéger l’Agence Bio : une nécessité pour l’agriculture et la santé publique
Alors que les impacts des dérèglements climatiques et des pollutions diffuses fragilisent l’agriculture et la santé des citoyens, la suppression annoncée de l’Agence Bio par le gouvernement est une décision vivement critiquée par les écologistes.
« L’agriculture biologique représente 15 % des fermes en France, et c’est le seul modèle qui a prouvé son efficacité pour préserver l’eau potable, les sols et la santé publique », souligne Claire Mallard. En dépit de ce constat, les politiques actuelles risquent de compromettre cet engagement écologique et sanitaire.
Pour la présidente du groupe écologiste, sacrifier l’Agence Bio dans une démarche qualifiée de « démagogie complice et coupable » est un choix irresponsable, qui met en danger une agriculture capable de garantir une alimentation de qualité et un environnement sain.
Une urgence écologique ignorée
Dans son communiqué, Claire Mallard rappelle que l’urgence écologique n’est plus à démontrer. Les catastrophes climatiques, la dégradation des écosystèmes et l’explosion des maladies chroniques exigent des mesures ambitieuses pour préserver l’environnement. Pourtant, certains élus continuent de nier cette urgence, entraînant des conséquences graves pour la société.
« Toutes celles et ceux qui nient l’urgence écologique portent une lourde responsabilité dans la dérive illibérale de notre société et dans la dégradation accélérée de nos conditions de vie », déplore-t-elle.
Un appel à la mobilisation pour l’OFB et l’Agence Bio
Claire Mallard conclut en appelant à une mobilisation collective pour défendre les agents de l’OFB et préserver l’Agence Bio. « Nous devons sauver l’espoir d’une agriculture garante d’une alimentation de qualité », martèle-t-elle, tout en réaffirmant son engagement aux côtés des défenseurs de la biodiversité et de l’agriculture biologique.
Pour le groupe écologiste du Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté, soutenir l’OFB et l’Agence Bio n’est pas seulement un choix politique : c’est une nécessité pour protéger l’État de droit, l’environnement et la santé des générations futures.