N’en déplaise à M. El Hassouni, Emmanuel Bichot persiste et signe. Le candidat aux municipales de 2026 à Dijon a une nouvelle fois dénoncé les conditions de vie difficiles de certains locataires de Grand Dijon Habitat, l’office public HLM de la ville et de la métropole.
« Nous continuerons à publier l’état des lieux du parc de Grand Dijon Habitat chaque fois que nous serons saisis de situations inacceptables », affirme-t-il, photos à l’appui. Cette fois-ci, c’est le 9, place Galilée, dans le quartier des Grésilles, qui est sous le feu des projecteurs.
Un immeuble en souffrance
Les clichés publiés par Emmanuel Bichot témoignent de la dégradation avancée de cette résidence. Si les plus choquants ont été écartés, les images diffusées suffisent à illustrer un cadre de vie devenu invivable pour les habitants. Tags, ascenseurs en panne, parties communes délabrées, déchets abandonnés : la liste des doléances est longue.
Mais qui est responsable de cette situation ? Grand Dijon Habitat est-il le seul à blâmer ? Si le bailleur social est régulièrement pointé du doigt pour son manque d’entretien, la réalité est plus complexe.
Vandalisme, incivilités et trafic de drogue : un cocktail explosif
Le 9, place Galilée souffre depuis des années d’actes de vandalisme répétés. Les dégradations ne sont pas uniquement le fait des habitants, mais aussi de personnes extérieures qui profitent d’une certaine impunité.
Ajoutons à cela des locataires peu respectueux des parties communes, qui transforment leur propre lieu de vie en zone sinistrée. « Les communs, c’est déjà chez nous », un message qui, visiblement, ne passe pas auprès de tous.
Et comme si cela ne suffisait pas, le trafic de stupéfiants gangrène le quotidien des habitants, ajoutant un climat d’insécurité et de tension. Un fléau bien connu, mais difficile à éradiquer.
Vers des propositions concrètes dans son projet pour Dijon
Si Emmanuel Bichot a relayé ces images et dénoncé l’état des lieux, il n’a pas encore détaillé ses propositions en matière de logement social. Toutefois, il semble évident que cette problématique fera partie de son projet pour Dijon en 2026.
Le candidat devra désormais préciser ses intentions : quelles mesures compte-t-il prendre pour améliorer la gestion et l’entretien des logements sociaux ? Comment envisage-t-il de lutter contre l’insécurité et le vandalisme dans ces résidences ? Quelle vision propose-t-il pour l’avenir du logement social à Dijon ?
Une chose est certaine : Emmanuel Bichot est sur le terrain, il observe, il dénonce, mais il devra bientôt avancer des propositions fortes et réalistes pour répondre aux attentes des habitants. Ses engagements ne concerneront pas seulement Grand Dijon Habitat, mais aussi d’autres bailleurs sociaux tels que Habellis, Orvitis, CDC Habitat et ICF Habitat.
L’attente de changement est bien présente chez les locataires, et les attentes sont grandes. Si les propositions ne sont pas à la hauteur, la déception pourrait être au rendez-vous.
Reste à voir si d’autres candidats, et ils seront nombreux, s’empareront également de cette question dans les mois à venir. En attendant, les habitants du 9, place Galilée continuent de subir une situation dégradée, dans l’attente de solutions qui tardent à venir.
