La publication d’une tribune dans Dijon Mag signée par Emmanuel Bichot, président du groupe « Agir pour Dijon« , a suscité une vive indignation chez les Jeunes Socialistes de Côte-d’Or. Ce dernier y emploie le terme de « submersion migratoire« , une expression empruntée à l’extrême droite et qui participe à une rhétorique anxiogène et stigmatisante.
Une radicalisation grandissante d’Emmanuel Bichot
Ancien candidat aux élections municipales sous l’étiquette des Républicains, Emmanuel Bichot s’enfonce selon les Jeunes Socialistes dans une dérive de plus en plus radicale. Son isolement au sein du Conseil municipal en est un témoignage flagrant : alors qu’il était à la tête d’un groupe de dix élus, la plupart de ses soutiens l’ont quitté au fil du temps.
Aujourd’hui, ses positions le rapprochent davantage de l’extrême droite, à en juger par ses relais réguliers des prises de parole de Jordan Bardella et son discours de plus en plus alarmiste sur la situation à Dijon. « Après avoir tenté en 2020 de faire passer Dijon pour le nouveau Far West à des fins électorales, cet homme récidive », dénoncent les jeunes militants socialistes.
Une droite républicaine silencieuse face à la radicalisation
Les Jeunes Socialistes s’interrogent sur l’attitude des Républicains 21, qui n’ont ni condamné ni pris leurs distances avec Emmanuel Bichot. Pire, selon eux, le parti semble prêt à l’accueillir à bras ouverts en vue des prochaines échéances électorales. « Où est passée la droite républicaine de Jacques Chirac, qui consacrait son énergie à lutter contre l’extrême droite ?« , s’insurgent-ils.
Une vision opposée de la politique locale
Alors que la majorité municipale mène une politique axée sur la culture, le sport, l’accès aux services publics, l’investissement dans les écoles et la prévention, Emmanuel Bichot préfère selon eux jouer sur la peur et la division. « Son objectif ? Profiter d’actes intolérables pour stigmatiser, pointer du doigt, diviser la société. »
Les Jeunes Socialistes de Côte-d’Or rappellent enfin leur attachement à une république solidaire et ouverte, et réaffirment leur soutien aux forces de l’ordre et de sécurité, tout en appelant à une réaction claire de la droite républicaine face à cette dérive droitière.
Communiqué de presse du 3 mars 2025 :
« Submersion migratoire » : le nouveau dérapage du candidat de la droite extrême à Dijon
Nouveau dérapage pour le conseiller municipal de “droite” ayant mené la liste “Les Républicains” aux dernières municipales à Dijon.
Après avoir été soutenu, à l’époque, par Les Républicains et même par Sylvain Comparot, candidat de la République En Marche, le représentant de la droite, devenue extrême, est en roue libre et est désormais plus que jamais isolé. Partant d’un groupe de 10 élus, ses camarades sont partis un à un, le laissant aujourd’hui plus isolé que jamais dans une radicalité grandissante.
Après avoir tenté, déjà en 2020 de faire passer Dijon pour le nouveau FarWest à des fins électorales, cet homme récidive, relaie Jordan Bardella sur ses réseaux et sous entendant désormais que Dijon subirait une “submersion migratoire” depuis sa ville de coeur, Paris.
Quand la majorité municipale subventionne les associations, rend accessible la culture, le sport et les services publics à tous les Dijonnais, investis dans nos écoles, dans la prévention, que fait cet homme ?
Son objectif ? Profiter d’actes intolérables, que nous condamnons avec la plus grande fermeté, pour stigmatiser, pointer du doigt, faire peur, diviser la société. En réalité, disons-le, l’extrême-droite, adoratrice de Jordan Bardella et de la famille Le Pen compte à Dijon un nouveau répresentant.
Et pendant ce temps, pas un mot des Républicains 21 qui laisse dire, laisse faire et ne se désolidarise jamais de leur candidat d’hier et qui au contraire, appel cet homme à les rejoindre pour l’avenir.
Nous le répétons : nous condamnons fermement ce qui s’est passé et apportons notre soutien aux forces de l’ordre et de sécurité et nous réitérons notre question : où est passé le parti de droite républicaine, celle de Chirac qui mettait toute son énergie dans la lutte contre l’extrême-droite ?