Dans la nuit du 14 au 15 février 2025, des tags menaçants visant les services de police, le maire de Chenôve, Thierry Falconnet, ainsi que certains habitants, ont été inscrits sur plusieurs murs de la ville. Ces inscriptions, d’une violence inacceptable, ont suscité une vive émotion et une vague de solidarité.
Une réaction ferme du maire Thierry Falconnet
Face à ces actes de vandalisme, le maire de Chenôve, Thierry Falconnet, a pris la parole sur les réseaux sociaux pour exprimer son indignation et son soutien aux forces de l’ordre et aux habitants concernés : « Comme bon nombre d’habitants de Chenôve et de riverains du quartier Herriot et de la rue Gambetta, j’ai constaté avec la plus grande tristesse les nombreux tags mettant en cause ou menaçant les services et des fonctionnaires de la Police nationale de Côte d’Or, la Police elle-même ou encore les citoyennes et citoyens qui ont pu transmettre des informations aux forces de l’ordre en les qualifiant de ‘balances’. »
« Justification erronée de ces actes inadmissibles de dégradation de biens privés ou publics : ‘on n’est pas des délinquants, juste des mecs en manque d’argent !’. Malheureusement, si ! Tout cela est constitutif de la délinquance et doit être condamné ! »
« Insulter et menacer des agents de police ou toute autorité constituée est un délit. Insulter et menacer des personnes honnêtes, victimes de la pression exercée par une minorité sur un bâtiment, un quartier, une ville…, les obliger au silence et à la peur, est un délit. Vouloir s’approprier tout un secteur d’une commune pour y commettre en toute tranquillité ses agissements est un délit. Dégrader volontairement un bien privé ou public, un bâtiment ou un équipement à destination de toute une population est un délit. Vendre et trafiquer des produits stupéfiants est un délit, voire un crime. »
Le maire a rappelé que la destruction de biens publics et les menaces envers les forces de l’ordre sont des faits graves et inacceptables. Il a insisté sur le fait que ces actes ne sauraient être justifiés par des difficultés financières ou sociales.
« Dès lundi matin, les services de la Ville de Chenôve procéderont au nettoiement de ces inscriptions et accompagneront les syndics des copropriétés impactées dans leurs propres démarches. La grande pauvreté existe à Chenôve, je le sais et je ne manque pas de le rappeler à chacune des occasions qui m’est donnée de le faire. Or, les moyens manquent aujourd’hui pour lutter efficacement contre ce fléau social qui ne fait que s’aggraver. Avec les élus qui m’entourent, nous le combattons tous les jours en mettant en œuvre tout ce qui est de notre compétence pour ce faire. Comme nous agissons également avec force pour une meilleure tranquillité de tous les quartiers. »
Un soutien unanime
François Rebsamen, Ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation ainsi que Président de Dijon Métropole, a réagi avec fermeté : « Les tags découverts ce matin à Chenôve, contenant des insultes et des menaces envers les forces de l’ordre et le maire Thierry Falconnet, sont inadmissibles et révoltants. J’apporte mon plein soutien au maire de Chenôve ainsi qu’aux policiers visés et appelle à une réaction ferme : la justice doit faire son œuvre. »
Pierre Pribetich a également manifesté son indignation face à ces dégradations : « Une démocratie ne peut admettre de tels comportements. Je veux dénoncer fermement ces faits d’agression, d’hostilité envers les forces de sécurité et le Maire de Chenôve. J’apporte tout mon soutien aux forces de l’ordre, au Maire Thierry Falconnet et à l’ensemble de nos concitoyens touchés par ces démarches violentes. »
La Fédération du PCF de Côte d’Or et sa section de Chenôve ont également condamné ces actes et apporté leur soutien à la municipalité et aux forces de l’ordre.
Une situation qui inquiète
Bien que les tags soient effacés aujourd’hui, ils laissent derrière eux une trace d’inquiétude et de colère. Ces actes de menace et d’intimidation sont devenus trop récurrents, alimentés par une minorité cherchant à instaurer un climat de peur. Où s’arrêteront ces comportements ? Jusqu’où iront-ils ? La question reste posée. Pour l’instant, la priorité est à l’enquête, afin d’identifier les auteurs de ces actes inadmissibles.
En attendant, Thierry Falconnet, les forces de police et les habitants de Chenôve paient le prix fort de ces agissements. Chenôve mérite mieux.