Le traditionnel défilé du 1er-Mai a été marqué par des incidents à Paris, où plusieurs membres du Parti socialiste (PS) ont été pris pour cible lors de la manifestation. À l’inverse, à Dijon, la participation des socialistes s’est déroulée sans heurts.
À Paris, des violences ont éclaté en marge du cortège, notamment contre des figures du Parti socialiste. Le député de l’Essonne, Jérôme Guedj, a été particulièrement chahuté alors qu’il se trouvait boulevard de l’Hôpital, près de la place d’Italie. Le PS a dénoncé une attaque perpétrée par des « black blocs« , selon les termes du parti.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, tout en saluant un défilé qui s’est « mieux déroulé que ce qu’on pouvait craindre« , a confirmé que quatre membres du PS ont été légèrement blessés. Le Premier secrétaire du parti, Olivier Faure, a indiqué que des dépôts de plainte sont en cours.
Le soutien aux victimes n’a pas tardé à affluer, de la droite comme de la gauche. Pierre Jouvet, secrétaire général du PS, a exprimé « tout son soutien aux camarades socialistes violemment pris pour cible« .
À Dijon, en revanche, la participation du Parti socialiste s’est déroulée dans le calme, dans une ambiance unitaire aux côtés des syndicats, collectifs et associations. Parmi les personnalités présentes figuraient Michel Neugnot, Thierry Falconnet, Franck Lehenoff, Colette Popard, Antoine Hoareau, Nuray Akpinar-Istiquam, Léo Lachambre, Guillaume Girault, Céline Tonot et Mélanie Balson.
Bien que tous n’aient pas effectué l’ensemble du parcours, leur présence au sein du cortège n’a donné lieu à aucun incident connu à ce jour.
