Dijon s’apprête à vibrer une nouvelle fois au rythme de Lalalib, le grand concert de rentrée devenu au fil des années un véritable incontournable culturel. Pour sa 21e édition, l’événement promet une soirée mémorable le 29 août 2025, sur les scènes emblématiques de la place de la Libération et de la place du Théâtre.
Un rendez-vous populaire, gratuit et unique en France
Pensé pour être convivial, inclusif et intergénérationnel, Lalalib revient avec une ambition intacte : réunir toutes les générations autour de la musique, dans un esprit de fête et de partage. Ce moment fort de la vie dijonnaise est rendu possible grâce à l’engagement de la municipalité, des bénévoles, des commerçants, des mécènes et bien sûr de La Vapeur, qui assure une fois encore une programmation exigeante, audacieuse et résolument féminine.
Une programmation éclectique, vibrante et enflammée
Préparez-vous à vivre une soirée explosive, avec une palette d’artistes qui font rayonner la diversité des musiques actuelles. Voici les talents qui fouleront les scènes de Lalalib 2025 :
KEZIAH JONES
Musicien engagé qui n’a jamais eu peur d’embrasser la pop. Attaché à ses racines nigérianes sans pour autant s’interdire d’être nomade. Inventeur d’un style majeur et imparable – le blufunk – mais toujours prêt à se réinventer. Artiste pluridisciplinaire sans limites, imperméable au passage du temps… On n’aura jamais fini de découvrir le discret et inspirant Olufemi Sanyaolu, a.k.a. Mister Jones. Un groove inimitable, où la funk rencontre des mélodies envoûtantes et des riffs de guitare électrisants. Un univers vibrant, entre poésie, rébellion et liberté.
IRÈNE DRÉSEL
S’affranchir des conventions avec une puissance hypnotique : la techno d’Irène Drésel se vit dans un esthétisme à la fois organique et spatial. Depuis ses débuts avec Hyper Cristal et Kinky Dogma , elle explore une dualité entre attraction et répulsion, créant une musique pleine de contrastes et de puissance, sublimée en live par des rythmes percutants et des sonorités mystiques. Artiste totale, elle a également marqué l’histoire en recevant le César de la Meilleure Musique Originale en 2023 pour le film « À Plein Temps » d’Eric Gravel. Son dernier album, Rose Fluo, sorti en janvier 2024, incarne l’apogée de cette quête musicale et promet de nous hypnotiser durant son live !
ADÉ
Après l’aventure intense Thérapie Taxi, Adé s’est assumée en solo avec un premier album, « Et alors ? », mêlant pop luxuriante et country futuriste. Elle est maintenant attendue pour un second chapitre et un nouvel album, « Inside Out Mvmt », plus rock et intense, de l’aplomb au milieu de ses zones de turbulences, un album conçu pour le live, prêt à enflammer la scène. Car Adé ne s’interdit rien, multiplie les crossovers, du rock bruitiste aux affinités de la house music…
BAGARRE
En 2025, Bagarre mettra fin à 10 ans de carrière avec un dernier EP, « Nous étions cinq » et une tournée d’adieu. Pionniers d’une musique hybride, Bagarre a marqué la scène française en brisant les codes et en portant les luttes sociales sur scène. Chaque concert est une célébration d’amour et de liberté. 2025 sera la dernière année. La dernière année du CLUB dans lequel ils nous invitent : un lieu fait pour s’aimer, sans limites, sans frontière, sans genre, sans scène ni fosse, et où la liberté est totale.
ASTÉRÉOTYPIE
« Aucun mec ne ressemble à Brad Pitt dans la Drôme… La vie réelle est agaçante ! ». Tels sont les mots de Claire Ottaway d’Astéréotypie, groupe de post-punk énergique tirant parfois sur le garage-rock ou le noisy. Né en 2010 au sein d’un Institut médico-éducatif, ce groupe (d)étonnant promène son troisième album fait de textes atypiques et de phrasés lunaires qui aimantent l’oreille et embarquent dans une expédition à haute intensité affective. Croiser le collectif Astéréotypie, ça secoue. Ça fait bouger les jambes quand ça s’élance, ça désarticule les bras à chaque scansion ou rupture de tempo, ça fait hurler en chœur à s’en froisser les cordes vocales et ça fracasse les à priori pour peu qu’il en reste.
JOHNNY JANE
Jane que l’on sent capables d’explorer tous les styles. Sous de multiples enveloppes musicales, sa sensibilité très particulière fait partie de ces musiciens JANE fait toujours mouche. Notamment grâce à des mélodies mélancoliques, hyper évidentes, et des paroles aussi brutes que sincères. Assez réfléchi pour savoir douter, assez talentueux pour briller, Johnny Jane signe avec Désordres la suite d’une discographie quasi-parfaite et toujours en mouvement, qui risque bien de continuer à surprendre une audience toujours plus nombreuse.
ELOI
Electro-clash fiévreux, gabber sous tension et guitares en fusion : ELOI dynamite la scène alternative. Mélodies entêtantes, attitude rebelle, elle transforme chaque live en une onde de choc euphorique. Après l’Olympia, elle enchaîne les festivals et s’impose comme l’icône d’une génération prête à danser sous les stroboscopes. Ça va être électrique… On vous aura prévenu !
UZI FREYJA
Véritable pile électrique, brute et incandescente, la talentueuse et intrépide Uzi Freyja foudroie. Après deux EPs en trio, Kelly Rose de son vrai nom est aujourd’hui devenue le seul visage derrière ce blase enflammé qu’elle habite avec rage sur son premier album. Ses multiples influences (Princess Nokia, Little Simz, Leikeli47 ) cohabitent et se mêlent aux vocaux hip-hop, aux structures électroniques expérimentales et à sa fureur punk. Sur scène, l’ultra-charismatique Uzi Freyja est puissante, déjà presque une icône.
EDGAR LA NUIT
Inspiré par la scène électro (Miss Kittin, Sexy sushi), la pop des années 2000 (Lady Gaga, Yelle, Stromae) et le théâtre, Edgar la nuit écrit des chansons électro-pop taillées pour la fête et le dancefloor. Toujours au centre, sa voix et ses textes, font vibrer les cœurs cabossés. La scène devient un club poétique : un refuge où l’on se retrouve, où l’on célèbre les failles, les excès et la liberté d’être soi. Ses chansons, à la fois tendres et lucides, interrogent la norme et transforment la piste de danse en un espace de joie partagée et qui rassemble. Une fête souterraine, entre monstres au milieu des rêves inachevés.
LBD
Originaire de Dijon, LBD s’est imposé comme une figure montante de la scène rap locale grâce à une plume affirmée et un univers en constante évolution. Après des projets salués pour leur sincérité et leur justesse (INCIPIT en 2021, MOON en 2022 puis LITE en 2023), il viendra défendre en exclusivité son nouveau projet, disponible le 13 juin. Entouré de ses acolytes Billy et Jotha, LBD s’est illustré sur de belles scènes : première partie de Georgio à La Vapeur, IAM, Zénith de Dijon (festival ANTDT), Delta Festival, Golden Coast… Autant d’étapes marquantes qui ont forgé une présence scénique solide et authentique.
Rendez-vous le vendredi 29 août dès 18h pour une soirée gratuite et ouverte à tous. Avec deux scènes, une ambiance survoltée et toute une ville en fête, Lalalib s’annonce comme LE grand événement de l’été dans la métropole dijonnaise. À vos agendas : le compte à rebours est lancé !