Le 27 mai 2025 restera dans l’histoire parlementaire française comme une date marquante : l’Assemblée nationale a adopté à une large majorité (305 voix contre 199) le projet de loi sur la fin de vie, ouvrant la voie à un droit nouveau pour les personnes atteintes de maladies incurables souhaitant mourir dans la dignité.
Les Jeunes Socialistes de Côte-d’Or ont salué cette avancée majeure, fruit d’années de mobilisation, de débats citoyens et d’un engagement politique sans relâche. Dans un communiqué publié le 28 mai, ils expriment leur fierté et leur émotion face à cette adoption, soulignant le rôle actif des députés Océane Godard (1ère circonscription) et Pierre Pribetich (3e circonscription), ainsi que celui du rapporteur Olivier Falorni.
Une loi de dignité et de compassion
Pour les Jeunes Socialistes, cette loi représente bien plus qu’un texte législatif : elle incarne une libération pour toutes celles et ceux que la maladie condamne sans espoir de guérison. Elle offre la possibilité de choisir une fin de vie apaisée, sans souffrance inutile, dans le respect de la volonté individuelle.
« Toutes personnes devraient avoir le choix de leur mort en cas de maladies incurables, ainsi que d’avoir le choix de ne pas souffrir lors de leurs derniers instants », écrivent-ils.
Les militants soulignent aussi le soulagement que cette loi pourra apporter aux familles, trop souvent contraintes d’assister impuissantes à l’agonie prolongée de leurs proches, entre douleurs physiques et détresse psychologique.
Un exemple de consensus politique
Portée par la gauche, cette loi a néanmoins su transcender les clivages partisans, recevant le soutien de députés de diverses sensibilités. Un exemple, selon les Jeunes Socialistes, de ce que peut produire un débat parlementaire mené dans un climat respectueux et constructif.
Mais le combat n’est pas encore totalement gagné : le texte doit désormais être examiné par le Sénat. Les Jeunes Socialistes appellent les sénateurs à entendre « l’appel des militants, des associations et des familles », afin de respecter la volonté majoritaire des Français de pouvoir mourir dans la dignité.
Vers une société plus humaine
Au-delà de l’enjeu législatif, les Jeunes Socialistes de Côte-d’Or insistent sur le message fort que porte cette loi : celui d’une société qui refuse l’acharnement, qui écoute la souffrance et qui place la liberté de choix au cœur de ses valeurs.
Ils concluent leur communiqué avec une note d’espoir : que cette avancée soit le début d’un changement de regard collectif sur la mort, et une étape vers une société plus humaine, plus juste, et plus solidaire.
Communiqué des Jeunes Socialistes Côte-d’Or du 28 mai 2025 :
Après des années de combats, après de nombreuses années d’espérance, après un travail de long haleine, l’Assemblée nationale a adopté le mardi 27 mai 2025 la loi sur la fin de vie. Le travail parlementaire sans faille porté par l’ensemble des députés, dont Océane Godard et Pierre Pribetich respectivement députés de la 1ère et 3ème circonscription de la Côte d’Or, ainsi que par Monsieur le rapporteur Olivier Falorni, les nombreux débats constructifs effectués dans un climat apaisé au sein de l’Assemblée, et la volonté forte de la majorité des Français, ont permis l’adoption de la loi avec 305 voix pour et 199 voix contre.
Cette loi est une libération pour toutes les personnes se sachant condamnées et voulant mettre fin à leurs jours, dans la dignité, sans laisser la maladie les atterrer, les diminuer. Toutes personnes devraient avoir le choix de sa mort en cas de maladies incurables ainsi que d’avoir le choix de ne pas souffrir lors de ses derniers instants. Cette loi est une loi de délivrance pour les malades mais aussi pour leurs familles, qui souffrent des semaines, des mois, condamnés à voir leurs proches souffrant psychologiquement et physiquement, ces derniers souhaitant pouvoir s’éteindre en évitant les supplices endurés à eux- mêmes ainsi qu’à leurs proches.
Cette loi, portée par la gauche, mais soutenue par de nombreuses personnes aux orientations politiques diverses, est un exemple de travail bipartisan qui permet aujourd’hui à de nombreux français de pouvoir partir dans la dignité. Cependant le combat n’est pas terminé, cette loi doit maintenant être débattue au Sénat qui nous l’espérons entendra l’appel des militants, des associations et des familles pour respecter la volonté des Français à pouvoir mourir dignement.