Alors que la Côte-d’Or est placée en vigilance canicule par Météo France, les températures extrêmes de ce début d’été provoquent une vive inquiétude au sein des établissements scolaires. Ce mardi, le thermomètre devrait afficher en moyenne 37°C, avec des pics annoncés jusqu’à 40°C dans les zones urbaines. Dans ce contexte, la FSU-SNUipp 21 tire la sonnette d’alarme.
Depuis le 27 juin, 36 signalements ont été déposés sur le Registre Santé et Sécurité au Travail, émanant d’écoles primaires du département. Les remontées mettent en lumière des conditions de travail de plus en plus intenables pour les enseignants, les AESH et les élèves.
Parmi les principaux problèmes relevés :
- Des bâtiments scolaires inadaptés, où la température intérieure peut atteindre 34 à 35°C ;
- Un manque de climatisation, de ventilateurs ou de systèmes de ventilation efficaces ;
- L’absence de salles dites « rafraîchissantes » pour permettre des pauses au frais.
La situation est d’autant plus préoccupante que, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le seuil d’alerte est fixé à 30°C pour les milieux professionnels. Au-delà, les risques d’accidents de travail augmentent sensiblement.
Face à ces constats, le syndicat FSU-SNUipp 21 interpelle les autorités académiques :
« Il devient impératif d’interroger la Rectrice sur la cohérence entre les exigences de travail imposées aux agents et la réalité des conditions sur le terrain. »
Le syndicat appelle également à la mise en place de mesures d’urgence, notamment des aménagements horaires, une meilleure ventilation des classes, et l’installation de dispositifs permettant de garantir la santé et la sécurité de tous.
La FSU-SNUipp 21 exhorte les pouvoirs publics à prendre la crise climatique au sérieux et à engager sans tarder des actions concrètes pour assurer un environnement de travail digne et sécurisé, à la hauteur des enjeux actuels.