Une nuit de fête s’est transformée en scène de violences à Longvic, où des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre ont éclaté en marge d’une soirée festive organisée au parc de la mairie. Une situation « inacceptable » dénoncée avec fermeté par Valérie Grandet, élue du groupe municipal Longvic vers l’Avenir, qui appelle à un changement de cap en matière de sécurité.
Communiqué de presse du 14 juillet 2025 :
Violences contre les forces de l’ordre à Longvic : tolérance zéro face à l’inacceptable.
En marge d’une soirée festive organisée au parc de la mairie pour rassembler les habitants dans un esprit de convivialité, la nuit du 14 juillet a été ternie par des violences inqualifiables.
Les forces de l’ordre sont intervenues suite à des actes incendiaires sur des conteneurs à ordures. Elles ont été violemment prises pour cible par des tirs de mortiers. Je salue le courage et le sangfroid des policiers présents, qui ont permis l’interpellation de trois individus – deux mineurs de 16 ans et un jeune adulte de 20 ans – désormais en garde à vue selon la presse locale.
Je rends hommage au professionnalisme et au courage des policiers, qui font face, de plus en plus souvent, à des situations extrêmement tendues. Désormais, les pompiers eux-mêmes ne peuvent plus intervenir dans certains quartiers de l’agglomération sans escorte policière et notamment à Longvic encore cette nuit. Est-ce devenu une norme dans notre République ? Est-ce cela, la « tranquillité publique » que la municipalité prétend garantir ?
La vérité, c’est qu’un laxisme généralisé gangrène la réponse apportée à la délinquance dans notre ville et plus largement au sein de Dijon Métropole. Certains quartiers sont aujourd’hui livrés à euxmêmes : trop de quartiers et notamment à Longvic font régulièrement parler d’eux pour des faits de violence, des trafics ou des rodéos sauvages. Cela nuit aux habitants qui aimeraient y vivre paisiblement.
Cette situation est le résultat d’un abandon progressif du terrain, d’un manque de volonté politique, et d’une erreur d’évaluation dramatique des besoins de sécurité réelle. La municipalité de Longvic, pourtant détentrice du pouvoir de police, n’a pas pris la mesure de l’ampleur du problème.
Il ne peut y avoir de liberté sans ordre.
Il ne peut y avoir de sécurité sans respect.
Tout délinquant, qu’il soit majeur ou mineur, qui s’attaque aux forces de l’ordre ou à un citoyen de manière gratuite et violente doit être lourdement sanctionné.
Je condamne fermement ces actes criminels. Je refuse que la peur, l’impunité et l’inaction deviennent notre quotidien. Pour la sécurité, la tranquillité et la dignité de vie des habitants de tous les quartiers, nous devons rétablir l’autorité de l’État, et celle des élus. Il est temps de changer de cap. Il est temps que chacun prenne ses responsabilités. La République ne doit ni céder, ni reculer.
Valérie Grandet
Groupe municipal Longvic vers l’Avenir