La colère et l’inquiétude montent dans la circonscription de Dijon. Le syndicat UN1TÉ 21 a publié ce mardi un communiqué de presse alarmant : « Trop, c’est trop », préviennent les policiers, appelant l’État à réagir face à l’explosion des violences liées aux trafics de drogue.
Fusillades en série à Chenôve et Dijon
Depuis le début de l’année, onze fusillades ont endeuillé l’agglomération, dont quatre en seulement trois semaines. « Chaque tir, chaque mort, chaque blessé rappelle l’urgence d’agir », martèle le syndicat. À Chenôve comme dans les autres quartiers touchés, les habitants vivent désormais avec la peur de sortir le soir.
Des policiers épuisés et en sous-effectif
Les policiers dénoncent également une situation intenable pour leurs collègues : rappels incessants, nuits sans repos, conditions de travail dégradées. « Les effectifs manquent partout. Moins de policiers, c’est moins de sécurité pour la population et plus de risques pour ceux qui la protègent », alerte UN1TÉ 21.
La population mobilisée
Le 20 septembre, près de 300 habitants se sont rassemblés à Chenôve pour exprimer leur ras-le-bol et réclamer le retour à la tranquillité. Leur message rejoint celui des policiers : « Vivre en paix, vivre en sécurité, vivre sans subir la loi des trafiquants ».
Des renforts réclamés
Face à cette situation, UN1TÉ 21 exige des renforts immédiats et une présence policière forte et durable dans les quartiers sensibles. Le syndicat demande également des moyens humains et matériels supplémentaires afin de frapper « au cœur des réseaux criminels ».
« Protéger les habitants, c’est aussi protéger ceux qui les défendent. La sécurité ne peut pas attendre. Pas demain. Pas plus tard. Maintenant », conclut le communiqué.
Communiqué de presse du 23 septembre 2025 :
NARCO-MAFIA CONTRE RÉPUBLIQUE : LA CIRCONSCRIPTION DE DIJON DOIT CHOISIR
Depuis des mois, UN1TÉ 21 alerte. La violence explose. Les trafics prospèrent. Les narco-mafias s’installent et imposent leur loi dans les quartiers. L’État doit réagir avec fermeté et montrer qu’il est le seul garant de l’ordre public.
À Dijon, à Chenôve, dans toute la circonscription, les fusillades se succèdent. Onze depuis le début de l’année. Quatre en trois semaines. Chaque tir, chaque mort, chaque blessé rappelle l’urgence d’agir.
Pour les habitants, c’est la peur de sortir le soir. Pour nos collègues, c’est l’épuisement des rappels incessants, des nuits sans repos, des conditions de travail qui se dégradent. Trop, c’est trop.
Les effectifs manquent partout. Sur la voie publique, la présence policière est insuffisante. Dans l’investigation, les moyens ne suffisent pas et les dossiers s’accumulent. Moins de policiers, c’est moins de sécurité pour la population et plus de risques pour ceux qui la protègent.
Le 20 septembre, près de trois cents habitants se sont rassemblés à Chenôve. Leur cri rejoint le nôtre : vivre en paix, vivre en sécurité, vivre sans subir la loi des trafiquants.
UN1TÉ 21 exige des renforts immédiats. Nous demandons une présence forte et durable dans les quartiers, ainsi que des moyens humains et matériels suffisants pour que l’investigation frappe au cœur les réseaux criminels.
Protéger les habitants, c’est aussi protéger ceux qui les défendent. La sécurité ne peut pas attendre. Pas demain. Pas plus tard. Maintenant.