À l’approche des élections municipales de 2026, l’écologie dijonnaise apparaît plus éclatée que jamais. Plusieurs initiatives politiques et citoyennes se revendiquent aujourd’hui de la transition écologique, certaines affirmant vouloir « rassembler les écologistes ». Mais pour l’association Dijon Écologie, cette volonté d’unification ne reflète en réalité qu’une partie du paysage local.
En 2020, la liste des Écologistes avait mené campagne autour d’une ligne « de terrain, humaniste et cohérente ». Cinq ans plus tard, cette orientation ne ferait plus consensus en interne. Parmi les dix premiers candidats de cette liste, cinq ont pris leurs distances avec la ligne actuelle, jugée trop partisane et éloignée du projet initial. La récente démission de Billy Chrétien, alors co-secrétaire départemental des Écologistes et conseiller départemental du canton Dijon 2, illustre cette fracture.
Selon Dijon Écologie, ces départs traduisent une réalité souvent occultée : l’écologie à Dijon est multiple, vivante et diverse, et ne saurait se résumer à un seul parti ou mouvement politique.
Face à ce constat, l’association revendique une « autre voie ». Dijon Écologie se présente comme un espace ouvert, exigeant et apaisé, réunissant citoyen·ne·s, élu·e·s et acteurs du territoire autour d’une ambition commune : construire une transition écologique en lien direct avec les habitant·e·s, loin des querelles d’appareils.
L’association organise régulièrement cafés-débats, initiatives locales et propositions concrètes pour ancrer l’écologie dans la réalité quotidienne. Son objectif : faire de la transition écologique un projet collectif, au service du bien commun plutôt qu’un instrument partisan.
« Nous sommes convaincu·e·s qu’une écologie enracinée dans le réel, respectueuse des différences et capable de dialoguer avec toutes les forces de gauche engagées vers le progrès, peut porter une transition écologique démocratique, solidaire et durable », affirme l’association.
Pour Dijon Écologie, une chose est claire : l’écologie politique appartient à toutes celles et ceux qui la font vivre au quotidien, et ne peut être monopolisée par une seule bannière.
