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La 3e édition de la Nuit du bien commun s’est tenue mardi 2 décembre au palais des Congrès de Dijon. L’événement, qui vise à collecter des fonds pour soutenir des projets associatifs, a réuni en soirée plusieurs mécènes venus découvrir les sept initiatives sélectionnées cette année.
Cette édition a néanmoins été marquée par un climat inhabituellement tendu. En cause : les critiques persistantes visant l’un des fondateurs historiques de la soirée, le milliardaire Pierre-Édouard Stérin, dont les engagements politiques ont suscité un large débat parmi les opposants.
Un bal militant au parc Clemenceau
En amont de la soirée, un collectif réunissant syndicats, associations et organisations militantes avait programmé un « bal populaire » au parc Clemenceau. De 18 à 20 heures, plusieurs dizaines de participants s’y sont retrouvés pour dénoncer ce qu’ils estiment être une stratégie d’influence politique.
Les organisateurs affirmaient notamment que la Nuit du bien commun servirait, selon eux, de vecteur à une vision conservatrice de la société, portée par l’ex-cofondateur, le milliardaire Pierre-Édouard Stérin. Ces prises de position, relayées depuis plusieurs jours, ont constitué le principal moteur de la mobilisation.
Appel à se rapprocher du palais des Congrès
Un second appel, lancé par des groupes antifascistes et relayé notamment par Solidaires 21, invitait les opposants à se rassembler près de l’arrêt de tramway Auditorium afin de tenter de perturber symboliquement l’événement. En début de soirée, environ cinquante personnes ont répondu à cette consigne. Le groupe s’est ensuite déplacé en direction du palais des Congrès, où la mobilisation a atteint son pic : entre 150 et 200 personnes se sont positionnées devant l’entrée, encadrées par un dispositif policier visible.
Une atmosphère revendicative mais calme
Peu avant l’ouverture de la Nuit du bien commun, les manifestants ont finalement rejoint le parvis du palais des Congrès. Dans un esprit davantage festif que conflictuel, ils ont poursuivi leur bal populaire face au bâtiment, musique et slogans mêlés. Malgré quelques mots d’ordre offensifs, aucun incident notable n’a été signalé. Les participants à la soirée ont pu accéder au palais des Congrès sans interruption majeure.
À l’intérieur, la levée de fonds s’est déroulée comme prévu, les associations ayant chacune présenté leur projet devant les mécènes présents.







