Dans un récent verdict crucial pour le paysage télévisuel français, l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel en France, a annoncé les résultats de l’attribution des fréquences de la Télévision Numérique Terrestre (TNT). Lors d’une révélation faite le mercredi 24 juillet, il a été dévoilé que C8 et NRJ12, deux chaînes populaires, n’ont pas été retenues dans le processus de renouvellement des fréquences TNT. Cela marque un tournant significatif, puisque ces chaînes ont longtemps été des acteurs majeurs sur la scène médiatique française.
Un coup dur pour C8 et NRJ12
L’annonce a été un choc pour les équipes de C8 et NRJ12, surtout dans le contexte où d’autres chaînes, telles que CNews, également propriété du groupe Canal+ sous la houlette de Vincent Bolloré, ont vu leur fréquence renouvelée. CNews, malgré ses fréquentes confrontations avec l’Arcom pour diverses controverses, continue d’être favorisée, ce qui soulève des questions sur les critères de sélection et l’équité du processus.
Une opportunité pour des standards plus élevés
L’Arcom ne ferme cependant pas totalement la porte à C8 et NRJ12. Des négociations sont prévues d’ici à la fin de l’année pour discuter des nouvelles conventions, qui promettent d’être plus exigeantes. Ces discussions viseront à établir des critères de qualité et de contenu renforcés que les chaînes devront respecter pour pouvoir émettre à nouveau sur la TNT.
Ces nouvelles conventions visent à enrichir le paysage audiovisuel français en garantissant que les contenus diffusés répondent à des normes élevées en termes de diversité, d’innovation et de respect de l’éthique journalistique. Les chaînes retenues auront la possibilité d’émettre pour une durée de dix ans à partir de 2025, ce qui représente une opportunité de long terme pour façonner l’avenir de la télévision en France.
Réactions et implications
Cette décision de l’Arcom a suscité diverses réactions dans l’industrie, certaines voix critiquant le manque de transparence et d’équité, tandis que d’autres y voient une chance de revitaliser et de moderniser l’offre télévisuelle française. Pour les chaînes affectées, il s’agit maintenant de se mobiliser pour répondre aux nouvelles exigences et de revenir plus fortes, si elles réussissent à convaincre l’Arcom lors des prochaines auditions.