Face à une série d’incidents violents impliquant des armes blanches, François Rebsamen, maire de Dijon, a pris une décision ferme et immédiate. Sans attendre la délibération du conseil municipal, il a signé un arrêté interdisant l’exposition et la possession d’armes blanches ou d’objets pouvant être utilisés comme tels sur les marchés et dans les lieux publics. Cette mesure, annoncée le mardi 24 septembre, fait suite à deux événements survenus dans la ville.
Le 19 septembre dernier, sur le marché des Grésilles, deux commerçants ont été agressés par un individu qui s’était emparé d’un hachoir exposé à la vente sur un étal. Cet incident a suscité une vive inquiétude parmi les habitants et les autorités locales, soulignant la nécessité de renforcer la sécurité publique.
De plus, le jour même de l’annonce de cet arrêté, un adolescent de 17 ans a été poignardé devant l’Église Saint-Michel de Dijon, renforçant l’urgence de la situation. Ce nouveau fait divers a accentué la volonté de la municipalité d’agir rapidement pour prévenir de nouvelles agressions et assurer la sécurité des citoyens. L’interdiction, effective dès aujourd’hui, vise spécifiquement les marchés, mais s’étend également à tous les lieux publics.
Cette initiative s’inscrit dans une politique plus large de lutte contre les violences urbaines, François Rebsamen ayant exprimé sa détermination à renforcer les mesures de sécurité dans la ville. En prenant cet arrêté, la municipalité espère limiter l’accès aux armes blanches, souvent impliquées dans des conflits violents, et dissuader de potentielles agressions.
La population dijonnaise, bien que choquée par ces événements récents, pourrait en grande partie soutenir cette initiative, en espérant qu’elle contribuera à rétablir un sentiment de sécurité dans les lieux publics et sur les marchés. Cela reste toutefois incertain, il convient de le souligner.