Pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet, Charle BOURGADEL a pris l’initiative d’être le candidat des Républicains dans la 3e circonscription de la Côte-d’Or. Engagé chez Les Républicains depuis 2022, Charle BOURGADEL est responsable adjoint des Jeunes Républicains du département. Il a coordonné, lors des élections européennes, l’ensemble de la campagne locale des Républicains. Aujourd’hui, il a accepté de répondre à nos questions, sans détour, et il nous dit tout !
Pourquoi avoir choisi de vous lancer dans la bataille des législatives de juin dernier ? Qu’est-ce qui vous a motivé à vous présenter en tant que candidat des Républicains pour la 3e circonscription de la Côte-d’Or ?
Il était nécessaire de représenter la droite républicaine, indépendante de l’extrême droite, dans le contexte que tout le monde connaît. À l’Assemblée nationale, la représentation de la jeunesse est moindre et je le déplore. C’est donc pour représenter la jeunesse de droite, qui s’engage pour la défense de ses libertés, la revalorisation du travail et pour la sécurité des Français, que j’ai choisi de me lancer dans la 3e circonscription, celle dans laquelle j’ai grandi et qui me tient particulièrement à cœur.
Que retenez-vous de cette expérience des législatives ? Y a-t-il des moments marquants ou des enseignements que vous aimeriez partager ?
Ce que je retiens et qui m’a particulièrement marqué, ce sont tous les échanges avec les habitants de la circonscription, mais aussi l’importance que j’ai accordée aux professionnels de santé en rencontrant tous les acteurs du secteur afin de mieux connaître leurs difficultés.
Notre système de santé est défaillant à tous les niveaux, il est urgent d’engager des réformes afin de sauver notre système de soins.
Comment évaluez-vous vos résultats personnels lors des législatives ? Que pensez-vous qu’il ait manqué ou, au contraire, fonctionné dans votre campagne ?
À titre personnel, pour une première campagne électorale et dans ce contexte, je pense avoir vraiment fait de mon mieux. Il nous a bien sûr manqué du temps, mais cette variable était voulue par Emmanuel Macron. Il nous a surtout manqué une figure nationale pour donner de l’espoir et une représentation à nos électeurs.
Aujourd’hui, nous avons du temps et la figure nationale tant attendue, Laurent Wauquiez. Nous sommes d’ores et déjà au travail pour préparer les prochaines échéances.
Les Républicains ont traversé des périodes de turbulences, notamment avec les événements autour d’Éric Ciotti il y a quelques mois. Comment avez-vous vécu cette situation en tant que membre engagé du parti ?
Nous avons appris avec stupeur la décision, prise seule, d’Éric Ciotti de s’allier avec l’extrême droite, alors que notre famille politique l’a toujours combattue. J’ai personnellement refusé toute alliance, car à mon sens, il est important de rester droit et intègre envers ses valeurs.
L’épisode Éric Ciotti étant désormais terminé, nous avons tout à reconstruire. Récemment, une direction collégiale a été désignée par le bureau politique sous l’impulsion de Laurent Wauquiez pour redresser notre famille politique. Je prendrai part, derrière Laurent Wauquiez, à toutes les étapes de cette reconstruction afin d’espérer un avenir meilleur pour le parti, mais avant tout pour la France.
En tant que responsable adjoint des Jeunes Républicains de la Côte-d’Or, comment percevez-vous l’engagement politique des jeunes aujourd’hui ? Est-il plus difficile d’attirer la nouvelle génération vers la politique ?
Depuis quelques années, il est vrai que les jeunes se sont totalement désintéressés de la politique et se sont laissés influencer par la politique des réseaux sociaux sans laisser place à leur propre réflexion. Cette année, nous avons eu la belle surprise de voir de nombreux nouveaux jeunes en Côte-d’Or, fruit de notre travail.
Nous avons désormais un bureau départemental jeune, prêt à travailler et à affronter les prochaines échéances. Nous avons déjà entamé un cycle de formation pour tous les jeunes et nous préparons les actions à venir, notamment l’organisation d’un campus régional.
Avec l’évolution du paysage politique français, où voyez-vous l’avenir des Républicains ? Quelles sont les grandes lignes que le parti doit suivre pour regagner la confiance des électeurs ?
Le président de la République, Emmanuel Macron, a fait le choix d’un Premier ministre issu de notre famille politique, car nos parlementaires ont été les seuls à faire preuve de maturité dans ce chaos institutionnel. Cela prouve que, quand la droite travaille, la France gagne.
Les sujets sur lesquels nous serons les plus attentifs sont les sujets régaliens : sécurité, maîtrise des comptes publics, maîtrise de l’immigration, sauvetage du système de santé…
Vous avez une certaine expérience en politique malgré votre jeune âge. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager politiquement aussi tôt, et qu’est-ce qui vous anime encore aujourd’hui ?
Grand sarkozyste de conviction, j’ai toujours apprécié la politique dans son ensemble. J’ai donc fait le choix, à mon tour, de m’engager pour les valeurs qui me sont chères, et comme je l’ai dit précédemment, pour une jeunesse qui manque terriblement de représentation fiable.
La crise de confiance envers les politiques est forte aujourd’hui. Comment comptez-vous, à votre niveau, redonner confiance aux citoyens dans les institutions et dans les élus ?
La crise institutionnelle et la crise de confiance envers les politiques sont en partie dues à 12 ans de mauvaise gestion. Encore récemment, le gouvernement Barnier s’est rendu compte de l’état déplorable des finances publiques, caché par les précédents gouvernements. Le premier point pour résoudre cette crise est ce sur quoi je me suis toujours engagé : la transparence à tous les niveaux envers mes électeurs.
Quel message aimeriez-vous transmettre aux électeurs qui vous ont soutenu, et à ceux qui hésitent encore à faire confiance aux Républicains ?
Mes électeurs ont su garder espoir en une droite forte et ont su me faire confiance dans un contexte très défavorable. Je voudrais simplement leur dire qu’ils ont fait le bon choix et que leur choix m’engage. Qu’ils en soient sûrs, je ne les décevrai pas. Pour celles et ceux qui hésitent encore à nous faire confiance, je voudrais simplement leur dire qu’il ne faut pas céder. Ne pas céder au populisme, car la politique, à mon sens, n’est pas à celui qui crie le plus fort mais à celui qui agit.
Site internet : https://republicains.fr/federation/21-cote-dor/