Une profonde émotion a traversé les murs de l’école Paulette Lévy ce mardi matin. À l’initiative de la députée Océane Godard, une cérémonie d’hommage et de reconnaissance a été organisée en l’honneur de Monsieur Georges Balliot, ancien résistant du maquis Liberté à Messigny-et-Vantoux, acteur de l’ombre de la Libération et témoin engagé de l’Histoire.
Une cérémonie tournée vers la jeunesse
Le choix du lieu n’a rien d’anodin : c’est dans une école, auprès des élèves d’une classe de CM2, que la cérémonie s’est tenue. Transmettre, éveiller les consciences, préserver la mémoire : tels étaient les objectifs portés par Océane Godard.
« Ce sont à travers ces moments que l’on évite les oublis du passé et que l’on empêche les erreurs d’hier de se reproduire demain », a souligné la députée dans son discours.
En présence de Catherine Hervieu et Pierre Pribetich, ses collègues députés, de Jean-Philippe Morel, adjoint au maire de Dijon représentant Madame la Maire, de Française Gay, maire de Messigny-et-Vantoux, de Jean-Michel Staiger, maire de Savigny-le-Sec, et de David Muller, représentant la rectrice de l’académie de Dijon, la cérémonie a pris une dimension institutionnelle et citoyenne.
Un hommage national pour un héros discret
Le moment fort de la matinée fut la remise de la médaille de l’Assemblée nationale à Georges Balliot, par Océane Godard, au nom de la République française. Cette distinction vient honorer un homme dont le courage et l’engagement pendant la Seconde Guerre mondiale ont contribué à forger la liberté dont jouit aujourd’hui la Nation.
Ancien combattant du maquis Liberté, implanté dans les forêts de Messigny, Georges Balliot fait partie de ces résistants qui ont risqué leur vie pour contrer l’occupation nazie et participer à la libération de la France. Il n’a jamais cherché la reconnaissance, mais n’a jamais cessé non plus de témoigner auprès des jeunes, avec humilité et conviction.
La liberté, l’Europe, et l’école
Prenant la parole devant les élèves, Monsieur Balliot a délivré un message simple et essentiel :
« La liberté est précieuse, elle ne va jamais de soi. Elle se construit, se protège et se défend. »
Il a insisté sur le rôle fondamental de l’école dans l’émancipation, et sur la valeur de l’instruction comme rempart contre l’obscurantisme et la haine. Il a aussi évoqué l’importance de la construction européenne, vecteur de paix entre les peuples depuis plus de 70 ans.
Son témoignage, ponctué d’anecdotes empreintes d’humanité, a profondément marqué les élèves, silencieux et attentifs. Pour eux, la Résistance n’était plus seulement un chapitre de manuel scolaire, mais une parole vivante, incarnée.
Une mémoire chantée
La cérémonie s’est conclue de manière poignante et chaleureuse, lorsque Monsieur Balliot a entonné, avec une voix encore pleine de force, le chant du maquis Liberté, devant une assistance émue et debout.
Un devoir de mémoire plus que jamais d’actualité
À l’heure où les témoins directs de la Seconde Guerre mondiale se font rares, cet hommage à Georges Balliot résonne comme un appel à la vigilance, à la solidarité intergénérationnelle, et à la défense active des valeurs républicaines.
Océane Godard a remercié M. Balliot pour sa générosité, ses récits et la leçon d’humanité offerte à tous ceux présents. Un hommage mérité à un homme simple, dont le courage silencieux fait partie des fondations invisibles mais essentielles de notre démocratie.


