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Dijon et son agglomération

Caisse d’Épargne : quand défendre ses collègues devient un motif de licenciement

Dernière mise à jour : 23 juin 2025 6h21
il y a 1 heure
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Le syndicat SUD Solidaires BPCE appelle à un rassemblement le mardi 24 juin à 11 h, devant le siège de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté (CEBFC), situé au 18 rue Françoise Giroud, à Dijon-Valmy. L’objectif : dénoncer un acharnement syndical qu’il juge « persistant et ciblé », notamment à travers une procédure de licenciement visant l’une de ses représentantes.

Au cœur du litige, le cas d’une déléguée syndicale de la CEBFC, déclarée inapte à son poste par la médecine du travail après un congé maternité en 2023. Cette dernière avait pourtant recommandé un reclassement sur un poste administratif, parmi les plus de 500 existants au siège dijonnais. Mais selon SUD, la direction a ignoré cette option, préférant enclencher directement une procédure de licenciement pour inaptitude.

Afin de mieux comprendre l’initiative, nous avons sollicité un représentant du syndicat SUD Solidaires BPCE, Vincent Nardin, qui a accepté de répondre à nos questions.

Pouvez-vous nous rappeler les raisons précises qui motivent le rassemblement d’aujourd’hui ?

Vincent Nardin : Le syndicat Sud Solidaires BPCE, et plus précisément la section de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté, dénonce le projet de licenciement de notre déléguée syndicale, Pascaline : un acharnement ciblé contre notre organisation qui dure depuis la fin de l’année 2023.

Les élections professionnelles de novembre 2023 et le score historique de SUD, avec 17,5 % des voix, inquiètent la direction. En effet, loin des compromissions et des petits arrangements, SUD mène un travail de terrain au quotidien, aux côtés des salariés.

SUD dénonce les conditions de travail à la CEBFC, la politique salariale qui donne toujours moins à ceux qui ont besoin de plus, les fermetures d’agences, les suppressions d’emplois. Pascaline est, pour nous, le symbole de cette obstination contre notre organisation syndicale.

Comment qualifieriez-vous l’attitude de la direction de la CEBFC dans ce dossier ?

Vincent Nardin : Depuis le début, la direction fait preuve de mépris et d’une certaine mauvaise foi. En effet, Pascaline devait reprendre le travail suite à un retour de congé maternité à la rentrée 2023 dans son agence de Fontaine-lès-Dijon (qui a été fermée par la suite, comme l’a également été l’agence de Dijon Lac, ainsi que 9 autres agences de la CEBFC en 2024).
Pour anticiper sa reprise et organiser au mieux son retour, Pascaline a pris l’initiative de contacter la DRH dès juillet 2023. Cette dernière n’a pas saisi cette opportunité, ne répondant pas aux sollicitations de Pascaline.

Début 2024, la médecine du travail a conclu, pour raison médicale, à l’impossibilité de reprendre son poste à l’agence de Fontaine-lès-Dijon. Elle a demandé un reclassement sur un poste administratif sans gestion d’un portefeuille de clients, sur Dijon.
Comme le siège de la CEBFC se trouve à Dijon Valmy, avec plus de 450 emplois administratifs, et que, très régulièrement, des salariés du réseau d’agences partent travailler au siège pour faire bénéficier de leur expérience terrain, nous avions toutes les raisons de penser que le reclassement allait être facile. Le reclassement peut nécessiter une formation adaptée à ce changement de poste, comme cela se fait tout au long de l’année dans notre entreprise. La CEBFC accompagne des mobilités fonctionnelles, elle a l’habitude de le faire.

Que répondez-vous à ceux qui diraient que la direction agit simplement dans un cadre légal lié à l’inaptitude médicale ?

Vincent Nardin : Le cadre légal impose à l’employeur de donner une priorité dans l’attribution des postes aux salariés en situation d’inaptitude, d’adapter les postes si besoin, de former les salarié·es, de leur proposer des missions, même courtes — bref, de tout faire pour qu’ils soient maintenus dans l’emploi. Avec un résultat net de 42 millions d’euros en 2024, financièrement, la CEBFC a les capacités de le faire. Mais en plus, elle a une obligation morale, de par sa responsabilité sociétale d’entreprise. Nous rappelons que nous parlons d’une banque qui affiche haut des valeurs mutualistes et coopératives. Une banque qui a plus de 200 ans d’histoire ne peut pas traiter ses salarié·es de la sorte.

Comment interprétez-vous le refus répété de l’administration du travail d’autoriser ce licenciement ?

Vincent Nardin : L’inspecteur du travail a fait son travail : il a vérifié que les procédures avaient bien été respectées. Ce n’est pas le cas. En effet, plusieurs erreurs ont été commises, une fois encore, par la DRH de la CEBFC, conduisant au refus du licenciement. Je tiens à préciser ici que l’inspection du travail n’a, à ce stade, pas étudié le fond du dossier, puisqu’elle l’a rejeté sur la forme. Le recours hiérarchique a également acté un refus, mais nous ne pensions pas que la CEBFC irait jusqu’à contester la décision devant le tribunal administratif. Nos avocats nous disent qu’ils n’ont jamais vu cela en plus de 20 ans de carrière. Nous avons été choqués par cette nouvelle procédure.

Pourquoi pensez-vous que la direction insiste malgré les décisions successives du CSE, de l’inspection du travail et du ministère ?

Vincent Nardin : Notre sentiment est que l’ego du DRH prend le dessus. Il s’est mis dans une situation inextricable et il doit avoir peur pour la suite de sa carrière. Tout cela coûte beaucoup de temps et d’argent, alors qu’avec un minimum de bonne volonté, la situation aurait pu être traitée intelligemment, dans l’intérêt de la salariée et de l’entreprise. Cet acharnement judiciaire lui permet temporairement de sauver la face, mais nous avons confiance en la justice et nous savons que nous sommes dans notre bon droit.

Vous parlez d’acharnement syndical: pouvez-vous nous donner d’autres exemples concrets, en dehors de ce cas ?

Vincent Nardin : Bien sûr. Nous avions relayé sur notre réseau social LinkedIn, début 2024, un article de votre rédaction qui traitait de divers dossiers dans lesquels la CEBFC est impliquée. Nous avons été « recadrés » lors d’une réunion bilatérale début 2024. Lors d’une réunion de CSE le 21 novembre 2024, nous dénoncions les licenciements en forte hausse depuis l’arrivée du nouveau DRH. Voici la déclaration lue en CSE par Sud Solidaires : « Nous voulons alerter la direction sur la politique sociale du DRH actuel. Il a été nommé en mars 2019, et la situation de l’emploi s’est dégradée progressivement à compter de 2020. S’agissant du nombre de salariés qui démissionnent chaque année, on est passé de 16 fin 2020 à 37 fin octobre 2024, et si on termine 2024 à ce rythme-là, les démissions auront explosé de 277 %. Il y a eu 57 démissions en 2022. Le nombre de licenciements a également grimpé en flèche pour atteindre 28 à fin octobre 2024, avec un pic à 47 en 2022, contre une moyenne de 15 avant 2020. Aujourd’hui, le moindre prétexte est un argument pour mettre les gens dehors. Les fins de périodes d’essai connaissent également des taux historiquement hauts : 12 en 2021, on est passé à 30. Cette déstabilisation dans les effectifs, avec l’arrivée de plusieurs centaines de nouveaux collègues qu’il faut sans cesse accueillir et former chaque année, le taux de postes vacants qui ne diminue pas, et la perte globale d’expertise avec des individus plus aguerris qui nous quittent, contribuent à la détérioration de nos résultats. Cela met en péril la santé financière de notre entreprise, et donc notre avenir. Le discours sur la bienveillance et le socialwashing ne suffisent plus à cacher une réalité devenue insupportable pour l’entreprise et les salariés qui la font tourner. »

Le président du CSE a alors mis la pression, plus précisément sur l’élu SUD qui avait lu la déclaration, prétextant que la ligne rouge avait été dépassée et qu’il allait « prêter une attention particulière » à cet élu. On nous a présenté cela comme une mise en garde ; nous l’avons vécu comme des menaces et de l’intimidation. Nous avons saisi l’inspection du travail suite à cet évènement.
Lors de la réunion de CSE suivante, des élus des syndicats SU/UNSA et SNE/CGC ont pris la parole pour défendre le DRH… Le monde à l’envers, non ?

Nous avons dû rédiger des courriers à l’intention des managers de plusieurs élus du collège Cadres et représentants de notre syndicat, car ils subissaient au quotidien un contrôle permanent, des injonctions contradictoires, des menaces pour leur carrière, etc. Tous ces mails et courriers sont en notre possession.

Pour revenir à Pascaline, il faut savoir que les deux procès-verbaux des CSE qui ont traité de sa situation en avril 2024 n’ont pas été diffusés au personnel. Nous y voyons une forme de censure de l’information. Nous avons mis en demeure la secrétaire du CSE de les diffuser, ce qu’elle a toujours refusé de faire, contrairement au règlement intérieur du CSE, qui est clair sur ce point.
Depuis lors, la direction et le CSE ont validé, contre l’avis des élus SUD, une modification de ce règlement intérieur qui permet à la direction d’enlever, du PV à destination des salariés, certains points de l’ordre du jour… Nos avocats sont saisis sur ce sujet et nous sommes scandalisés que tous les autres élus du CSE aient validé cette modification. Nous avons l’impression d’être les seuls à défendre le droit à l’information pour tous les salariés, n’en déplaise à la direction.

Quel message adressez-vous à la direction de la CEBFC aujourd’hui ?

Vincent Nardin : Depuis le début, nous avons tendu la main pour sortir de cette situation par le haut. La porte est toujours ouverte. Le membre du Directoire en charge du Pôle Ressources nous écoute, mais ne nous entend pas. Nous avons averti que nous irions jusqu’au bout, car au-delà du cas particulier de Pascaline, ce sont finalement tous les salariés qui, du jour au lendemain, peuvent se retrouver dans une procédure de licenciement.

Envisagez-vous d’autres formes d’actions si la procédure de licenciement est maintenue après le 27 juin ?

Vincent Nardin : Il vaudrait mieux que la direction revienne à la raison et réintègre notre collègue. Nous avons perdu beaucoup de temps, d’énergie et d’argent. Quoi qu’il en soit, si la procédure continue, l’inspection va refuser le licenciement. En effet, elle va rechercher si le licenciement a un lien avec son mandat, et tout cet acharnement démontre bien que l’on est dans une logique de nuire au syndicat Sud Solidaires. Quand bien même l’inspection validerait le licenciement, nous avons décidé depuis le début que nous irions au tribunal des prud’hommes pour demander sa réintégration. Une pétition est également envisagée, ainsi que d’autres actions que nous tenons secrètes pour garder un effet de surprise en temps voulu.

Propos recueillis par F. Bauduin / Journaliste à Dijon Actualités

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