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Dijon

À Dijon, un hommage émouvant aux victimes du 7 octobre : « Nous ne voulons pas que le silence s’installe »

Dernière mise à jour : 6 octobre 2025 6h13
il y a 1 heure
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Deux ans après les attaques terroristes du Hamas contre Israël, un rassemblement empreint de recueillement s’est tenu dimanche 5 octobre 2025, place Darcy, à Dijon. Une centaine de personnes ont rendu hommage aux victimes et exprimé leur inquiétude face à la montée de l’antisémitisme en France.

Sous un ciel automnal et dans une atmosphère grave, environ cent personnes se sont retrouvées au cœur de Dijon, place Darcy, pour commémorer le deuxième anniversaire des attaques du 7 octobre 2023. L’événement, organisé par un collectif d’associations juives et de soutien à Israël, réunissait notamment le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA), France-Israël, le centre communautaire Beth ‘Habad, le Centre culturel juif de Dijon (CCJD), l’Association cultuelle israélite de Dijon (ACID) et le collectif Tous 7-Octobre.

Sur la place, quelques drapeaux israéliens flottaient à côté de portraits d’otages encore détenus par le Hamas. Des bougies à LED avaient été disposées au sol, symboles d’une mémoire que les participants refusent de voir s’éteindre. Parmi la foule, des familles, des membres de la communauté juive dijonnaise, mais aussi des sympathisants venus en signe de solidarité.

Des élus dijonnais présents, dans un climat globalement calme

Plusieurs élus de la Ville de Dijon, issus aussi bien de la majorité municipale que de l’opposition, ont assisté à la cérémonie. Parmi eux : François Deseille, Jean-Philippe Morel, Henri-Bénigne de Vregille, ainsi qu’Emmanuel Bichot, candidat à la prochaine élection municipale avec son mouvement Agir pour Dijon.

L’hommage s’est déroulé dans le calme, sous la surveillance discrète de quelques policiers. Aucun incident majeur n’a été signalé, même si quelques échanges tendus ont eu lieu avec des passants pro-palestiniens, dont certains se sont amusés à provoquer les participants au rassemblement. Les organisateurs ont tenu à rappeler que cette commémoration « n’était pas un rassemblement politique, mais un moment de mémoire et d’unité face à la barbarie ».

Le souvenir du 7 octobre 2023

Le 7 octobre 2023, le Hamas lançait depuis Gaza une offensive sans précédent contre Israël : des milliers de roquettes, des incursions dans des kibboutzim, des massacres dans plusieurs localités et lors du festival de musique Nova, où des centaines de jeunes furent abattus ou enlevés. En trois jours de terreur, plus de 1 200 personnes furent tuées, dont 350 soldats et policiers israéliens, et près de 5 000 blessés. Le monde entier découvrait alors des scènes d’horreur inédites depuis des décennies.

Parmi les victimes, 45 Français ont perdu la vie. Quatre ressortissants ont été libérés après avoir été retenus en otages, six ont été blessés, et aucun Français ne figure parmi les otages encore détenus. Au total, 251 personnes avaient été enlevées, dont une quarantaine d’enfants.

Le conflit et ses conséquences

Depuis ces attaques, la guerre entre Israël et le Hamas n’a jamais cessé. Les chiffres divergent selon les sources :

  • côté palestinien, environ 60 000 morts et plus de 150 000 blessés, selon le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas ;
  • côté israélien, 2 000 morts et 13 500 blessés, selon les autorités de l’État hébreu.

La Ligue des droits de l’Homme a par ailleurs signalé la mort de deux enfants français, âgés de 6 et 9 ans, tués à Gaza lors de frappes israéliennes, ainsi que la blessure d’un bébé.

« Nous ne sommes pas entendus dans notre souffrance »

Devant la foule recueillie, Émilie Sananes, vice-présidente du CRIF Bourgogne-Franche-Comté, a pris la parole pour évoquer une double douleur : celle du massacre et celle du rejet. « Depuis deux ans, nous, les juifs de France, avons le sentiment de ne pas être entendus. Notre peine, notre peur d’être à nouveau visés, sont trop souvent niées ou relativisées », a-t-elle déclaré.

Elle a également dénoncé la flambée d’actes antisémites depuis le 7 octobre : « En 2022, 436 actes ont été recensés en France. En 2024, ce chiffre est monté à 1 570. C’est une progression vertigineuse. »

Émilie Sananes a aussi appelé à la libération immédiate des otages encore retenus à Gaza et déploré que « les femmes violées lors des attaques du 7 octobre ne soient pas reconnues comme victimes par certaines associations féministes ». « Nous soutenons Israël, un État démocratique, imparfait comme les autres, mais certainement pas fasciste ni génocidaire », a-t-elle ajouté.

« Le 7-Octobre a délivré un permis de haïr »

Pour Israël Cemachovic, président de l’ACID, le 7 octobre marque un tournant symbolique : « Le peuple juif, autrefois accusé d’être déicide, est aujourd’hui traité de peuple génocidaire », a-t-il déclaré, déplorant une dérive idéologique mondiale. Selon lui, les Palestiniens sont souvent instrumentalisés « pour justifier la haine des juifs ». « Ce jour-là, un permis de haïr a été délivré au monde entier », a-t-il résumé.

Le responsable communautaire a également mis en garde contre la montée des extrémismes en Europe : « Certains discours politiques nous rappellent les pires heures de l’Histoire. Si un jour un gouvernement porté par la haine accède au pouvoir, il viendra chercher ceux qui pensent différemment. »

Entre mémoire et espoir de paix

Israël Cemachovic a ensuite rappelé les efforts de paix passés, notamment les accords d’Oslo de 1993, portés par Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. Mais depuis la montée en puissance du Hamas et la consolidation du pouvoir de Benyamin Netanyahou, les perspectives se sont éloignées. « Les coalitions actuelles au pouvoir en Israël rendent le dialogue encore plus difficile. Pourtant, la paix reste notre horizon commun », a-t-il conclu.

« Quand on s’attaque à la République, on s’en prend d’abord à ses juifs »

Françoise Tenenbaum, présidente de la LICRA Dijon et élue socialiste régionale, a pris la parole à son tour. Elle a rendu hommage aux victimes du festival Nova, venues de plus de cinquante nationalités, symboles selon elle de « l’universalisme humaniste que le judaïsme incarne ». « L’antisémitisme n’est que la partie visible d’un conflit de civilisation », a-t-elle déclaré. « Quand on veut s’en prendre à la République, on commence toujours par attaquer ses juifs. » Elle a appelé à la vigilance face à « la propagation de la haine par les réseaux islamistes », et souhaité la libération immédiate des 48 otages encore détenus.

« Les nazis du XXIe siècle ont surgi »

Dernière intervenante, Sepideh Pooraghaiee, journaliste iranienne exilée en France depuis 2010 et militante des droits humains, a livré un témoignage fort. « Le 7 octobre 2023, les nazis du XXIe siècle ont surgi, animés de la même haine antisémite que leurs prédécesseurs », a-t-elle lancé.

Représentante de l’association Renaissance au Moyen-Orient, elle a évoqué la solidarité exprimée par « de nombreux Iraniens patriotes » envers Israël, en opposition au régime des mollahs. Elle a aussi salué « le courage des femmes iraniennes » qui défient chaque jour le pouvoir pour leur liberté.

« Ne pas céder au silence ni à la peur »

La militante a ensuite mis en garde contre la montée de l’idéologie islamiste dans le monde occidental : « L’antisémitisme d’aujourd’hui est nourri par des discours islamistes qui séduisent parfois des jeunes Français en quête de repères. Nous devons leur offrir d’autres récits. » Et d’ajouter : « Ne vous laissez pas faire taire par la peur d’être accusés d’islamophobie quand vous dénoncez la haine. Dire la vérité n’est pas un délit. »

Elle a rappelé que les liens entre Israël et l’Iran remontaient à l’époque du roi perse Cyrus le Grand, qui avait autorisé le retour des Juifs exilés à Babylone : « Une fraternité historique qu’aucune dictature ne pourra effacer. »

Des bougies pour les otages encore détenus

Monique Thébault, de l’association France-Israël, a pris la parole pour dénoncer « deux ans de désinformation orchestrée par une organisation terroriste inhumaine ». Les noms des otages restants ont été lus à voix haute, suivis d’un moment de silence. Les participants ont ensuite déposé des portraits et des bougies au sol, symbole d’espoir et de résistance.

« Nous ne voulons pas que le silence s’installe », a murmuré une participante en rangeant une bougie. Sur la place Darcy, la lumière tremblante des LED répondait aux visages graves : celle d’une mémoire encore vive, deux ans après la tragédie.


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