François Rebsamen, maire de Dijon, a réagi via les réseaux sociaux suite aux derniers événements insoutenables qui se sont produits à Rafah dans le camp de Barkasat : « Les images qui me sont parvenus du camp de Barkasat à Rafa dimanche soir sont insoutenables. J’ai été envahi par un sentiment d’horreur, comme chacun d’entre nous, à la vue de ces hommes, femmes et enfant, victime des frappes de l’armée israélienne. Benjamin Netanuahou, soutenu par un gouvernement d’extrême extrême reste dangereusement sourd au condamnation de la justice internationale.
Dans la situation politique, extraordinairement complexe et une situation humanitaire absolument tragique, la libération des otages retenus par le Hamas depuis le massacre perpétré sur des civils de 7 octobre dernier reste une exigence absolue.
Un cesser le feu doit mettre un terme au désastre humanitaire et au sort effroyable de la population civile de Gaza. La reconnaissance d’un État palestinien doit venir inéluctablement. Cet état ne pourra être dirigé par une organisation terroriste qui exerce le pouvoir en dehors de la démocratie. La force ne peut durablement l’emporter sur la justice, le droit International et la dignité humaine ».
Malgré les critiques qui fusent de toutes parts, l’armée israélienne a poursuivi son offensive sur Rafah ce jeudi 30 mai.Dans la nuit, le Croissant-Rouge palestinien a dénoncé la mort de deux de ses secouristes, affirmant que l’armée israélienne avait directement frappé l’une de ses ambulances dans le secteur ouest de la ville. En trois semaines, environ un million de Palestiniens ont fui cette région du sud de l’enclave, selon l’ONU, se dirigeant pour la plupart vers des zones déjà surpeuplées du territoire assiégé.