Le quartier de la Fontaine d’Ouche, à Dijon, faisait face à une pénurie alarmante de médecins généralistes. Alors que ce secteur abrite plus de 7 000 habitants, seuls six praticiens y exerçaient, laissant une grande partie de la population sans accès facile aux soins médicaux. Cette situation critique a conduit l’Agence Régionale de Santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté à classer le quartier en Zone d’Intervention Prioritaire (ZIP), un niveau d’alerte maximal dans le cadre du zonage médical.
Face à cette urgence, un centre médical éphémère a été inauguré hier soir, en présence de plusieurs personnalités politiques locales. Nathalie Koenders, première adjointe à la ville de Dijon, et Françoise Tenenbaum, Vice-Présidente de Dijon Métropole en charge de la santé, ont souligné l’importance de cette initiative, fruit de plusieurs mois de travail acharné. La députée Océane Godard, représentant la 1ère circonscription de Côte-d’Or, a également assisté à l’événement pour témoigner de son soutien.
Le Dr Anne-Laure Bonis, présidente de la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) Centre 21, a joué un rôle crucial dans la mise en œuvre de ce projet. « Il fallait passer à l’action dans le quartier de la Fontaine d’Ouche. Et comme souvent, la solution passait par le collectif ! », avait-elle expliqué. Selon elle, ce centre éphémère est une première réponse aux besoins pressants des habitants, victimes d’une désertification médicale grandissante.
Ce centre médical fonctionne comme un cabinet traditionnel avec un agenda en ligne pour la prise de rendez-vous, accessible via la plateforme Doctolib.
Horaires d’ouverture :
- Lundi : 08h30 – 12h00, 14h30 – 19h00
- Mardi : 08h30 – 12h00, 14h30 – 19h00
- Mercredi : 08h30 – 12h00, 14h30 – 19h00
- Jeudi : 08h30 – 12h00, 14h30 – 19h00
- Vendredi : 08h30 – 12h00, 14h30 – 19h00
Coordonnées :
- Téléphone : 03 80 60 04 30
Composé de cinq médecins généralistes, à savoir le Dr Anne-Laure Bonis, le Dr Barbora Klimundova, le Dr Estelle Rossi, le Dr Anne Schirrer-Chauve et le Dr Fatima Rahmane – El Idrissi, ce centre vise à offrir un accès plus rapide aux soins de proximité pour les habitants du quartier. Cette solution, bien que temporaire, répond à un besoin urgent et s’inscrit dans une démarche plus large de lutte contre la désertification médicale qui frappe cette partie de la ville.