Depuis qu’elle a succédé à François Rebsamen à la tête de la mairie de Dijon, Nathalie Koenders a souvent été critiquée pour une supposée absence de rupture avec son prédécesseur. Ces accusations, bien que fréquentes, ignorent une réalité incontournable : elle a été élue avec une majorité sur la base d’un programme clair et précis, issu des élections municipales de mars 2020. Ce programme, porté par la liste « Dijon, c’est Capital », était structuré autour d’objectifs ambitieux et d’engagements concrets. Dès lors, sa poursuite relève non seulement de la logique, mais aussi du respect des électeurs.
Lors de ces élections, le projet « Dijon, c’est Capital » a été conçu comme une feuille de route ambitieuse, visant à transformer la ville tout en répondant aux besoins de ses habitants. Il s’articulait autour de sept grands défis, reflétant à la fois les enjeux majeurs de l’époque et ceux d’aujourd’hui :
- Améliorer le pouvoir d’achat des Dijonnais, en renforçant les services publics, en maîtrisant les dépenses municipales et en favorisant les initiatives locales.
- Lutter contre le changement climatique, à travers des politiques ambitieuses de transition énergétique, de réduction des émissions de CO₂, et d’adaptation au dérèglement climatique.
- Combattre la pauvreté, en intensifiant les politiques sociales et en soutenant les populations les plus vulnérables.
- S’épanouir par l’éducation, la culture et le sport, en multipliant les infrastructures, les événements et les initiatives favorisant l’accès à la connaissance et aux loisirs.
- Faciliter encore et toujours le quotidien des Dijonnais, grâce à une amélioration continue des transports, de la propreté, et des services municipaux.
- Valoriser les projets dans les quartiers, en soutenant les initiatives locales et en développant des équipements de proximité adaptés aux besoins des habitants.
- Innover pour l’attractivité de la métropole, en mettant en avant Dijon sur le plan national et international, que ce soit par le biais de l’économie, de la culture ou du tourisme.
Ces sept défis étaient accompagnés de 150 propositions concrètes, formant un cadre cohérent pour les six années du mandat municipal.
Une continuité assumée et logique
Depuis qu’elle est devenue maire, Nathalie Koenders n’a jamais caché sa volonté de poursuivre ce programme. Peut-on réellement lui reprocher de suivre la feuille de route sur laquelle elle et son équipe ont été élues ? La réponse est clairement non. Respecter les engagements pris devant les électeurs n’est pas seulement une obligation morale, mais aussi une preuve de respect pour le processus démocratique.
Nathalie Koenders n’a pas cherché à rompre avec son prédécesseur. Bien au contraire, elle a mis un point d’honneur à préserver la cohérence du projet municipal. Cela ne signifie pas pour autant une absence de dynamisme ou d’innovation. Poursuivre une trajectoire commune, ce n’est pas s’interdire d’apporter des ajustements ou des réponses nouvelles aux défis qui émergent.
2026 : une échéance qui approche
Avec l’échéance des prochaines élections municipales en mars 2026, le temps presse pour finaliser les projets en cours. Nathalie Koenders est consciente que le bilan final de son mandat sera scruté avec attention.
Pourtant, elle ne dévie pas de sa trajectoire. Maintenir le cap fixé en 2020, c’est :
- Honorer la confiance des électeurs qui ont soutenu la liste « Dijon, c’est Capital » ;
- Garantir la continuité des actions publiques engagées pour le bien commun ;
- Renforcer la crédibilité de la majorité municipale, en prouvant que les promesses faites ne sont pas des paroles en l’air.
Contrairement à ce que ses détracteurs pourraient penser, cette continuité ne traduit ni un manque d’ambition ni une absence d’innovation. Au contraire, Nathalie Koenders a su saisir de nouvelles opportunités, répondre aux attentes des habitants et ajuster les priorités en fonction des besoins actuels, ce qu’il convient ici même de reconnaître.
Un engagement pour les Dijonnais
Nathalie Koenders reste fidèle à l’esprit du programme « Dijon, c’est Capital » tout en adaptant ses actions aux défis du présent. Sa gouvernance, marquée par la cohérence et le pragmatisme, montre que la continuité peut être un atout, dès lors qu’elle s’inscrit dans une démarche dynamique et tournée vers l’avenir.
L’objectif est clair : finaliser les engagements pris en 2020, tout en construisant les bases d’une ville encore plus résiliente, innovante et solidaire pour les générations futures.
Le bilan final en 2026 permettra de juger la réussite de ce mandat. Mais pour l’instant, Nathalie Koenders démontre qu’elle reste à la hauteur des attentes des Dijonnais, fidèle à son engagement initial et résolue à construire l’avenir de Dijon avec sérénité et détermination.