Ce matin, lors d’un comité des managers, et selon nos informations, Monsieur Da Costa, directeur général des services de la Région Bourgogne-Franche-Comté, a apporté des précisions importantes concernant la transition imminente à la tête du Conseil régional. Bien que ces éléments soient valables à ce jour, ils demeurent susceptibles d’évoluer dans les semaines à venir.
Un départ prévu fin août
La présidente actuelle, Marie-Guite Dufay, a annoncé sa démission pour aux alentours du 20 août. Elle quittera également ses fonctions de conseillère régionale. Conformément aux textes en vigueur, le premier vice-président assurera l’intérim de la présidence à compter de cette date, jusqu’à l’élection officielle d’un ou d’une nouvelle présidente, prévue le 5 septembre prochain, lors de l’Assemblée plénière.
Une période transitoire délicate pour les services
Cette période de transition ne sera pas sans conséquence sur le fonctionnement institutionnel : l’ensemble des délégations de signature tomberont dès la démission de la présidente. Selon nos informations, une note officielle précisant les modalités d’organisation pendant cette phase intermédiaire sera prochainement diffusée à l’ensemble des services.
De plus, les vice-présidents, bien qu’ils conservent leur titre jusqu’à la veille de l’élection, perdront également leur délégation de signature. Ce vide temporaire dans les pouvoirs de validation administrative pourrait entraîner des retards ou des blocages dans le traitement de certains dossiers, notamment ceux nécessitant une signature politique ou un arbitrage rapide.
Certains services craignent déjà des ralentissements dans la conduite de projets en cours, faute de pouvoir décisionnel clairement défini pendant cette période. Une vigilance particulière sera donc nécessaire pour éviter tout engorgement administratif ou interruption de processus.
Vers un nouvel équilibre politique
Une fois la nouvelle présidence élue, la composition de la commission permanente sera revue, et les délégations de signature redéfinies par la personne élue à la tête de l’exécutif régional.
En préparation de cette échéance, le groupe majoritaire organisera une élection interne dès ce vendredi matin afin de désigner son ou sa candidate. Deux noms circulent déjà officiellement, comme l’a révélé la presse.
Cette transition institutionnelle, inédite depuis plusieurs années, marquera un tournant dans la gouvernance régionale. Si elle s’annonce organisée, elle n’en demeure pas moins porteuse d’incertitudes temporaires qui pourraient affecter l’avancement de certains dossiers stratégiques jusqu’à la rentrée.